Le Bohemian Club : la secte globale (2)

Lisez la première partie de cet article

Les liens avec les programmes de contrôle de la pensée

« Les esclaves d’un âge avancé ou avec une programmation défaillante ont été assassinés selon un rite sacrificatoire, au hasard, sur les terres boisées du Bohemian Club, et j’ai senti que c’était seulement une question de temps jusqu’à ce que ce soit mon tour. » 
Cathy O’Brien, Trance Formation of America, The True Life Story of a C.I.A. Slave.

Cathy O’Brien et sa fille de 8 ans étaient sujettes à un programme de contrôle de l’esprit impliquant l’armée américaine, la CIA, la NASA et d’autres agences du gouvernement américain. Elles ont été secourues, rééduquées et prises en charge en Alaska en 1988 par Mark Phillips. Elles étaient victimes d’opérations de programmation du contrôle de l’esprit par traumatisme. Ces opérations sont connues sous le nom de Monarch Program. Aucun document écrit ne permet de lier le Monarch Program au projet MK-ULTRA (Manufacturing Killers Utilizing Lethal Tradecraft Requiring Assassinations – Production de tueurs utilisant un conditionnement à l’assassinat) de la C.I.A. bien qu’il s’agisse dans les deux cas d’une manipulation du comportement.

A l’image de Cathy O’Brien, de nombreux autres rescapés de ce programme témoignent tel que K. Sullivan qui révèle que « plusieurs personnes entraînèrent, conditionnèrent puis brisèrent ma volonté et ma psyché, et me programmèrent à différents états altérés ».

Les états altérés sont des personnalités différentes qui sont créées indépendamment les unes des autres dans le même corps. Ces personnalités, ces « alter », peuvent être réactivées à volonté pour faire effectuer des tâches spécifiques à la personne programmée. Les déclencheurs de ces alter peuvent être des tonalités téléphoniques, des comptines, des dialogues de film ou des signes de la main. Lorsque le déclencheur est perçu par la personne programmée, cette dernière se met à exécuter le plan qu’on lui aura préalablement inséré dans l’esprit à l’aide de drogues ou d’hypnose. D’une seconde à l’autre, un citoyen inoffensif préalablement programmé va inconsciemment changer de personnalité grâce à un déclencheur, et pourra devenir un assassin en puissance. K. Sullivan pouvait être soit au service sexuel d’hommes et de femmes, garde du corps, assassin ou encore utilisée pour libérer des otages selon le déclencheur employé.

Le comportement des parents et arrière parent de K. Sullivan nous ramène directement aux événements censés se passer dans la forêt du Bohémian Club : « Mon père fut celui qui m’en fit subir le plus. Il le fit par la terreur. Il le fit par la torture. (…) Son père était un Druide gallois qui avait été vendu enfant à un capitaine qui l’amena aux Etats-Unis. C’est du moins la mentalité de ma famille, l’esclavage des enfants est admis. J’ai entendu cela des membres les plus vieux de la famille. Ils ne l’ont jamais nié. Mais mon grand-père était également un druide clandestin. Je suis sûre qu’il avait amené cette religion avec lui du Pays de Galles. Une des choses qu’il faisait était d’aller dans le cimetière voisin déterrer des cadavres, les ramener dans la cave, et s’amuser avec. Il faisait aussi parfois des rituels de nuit dans la forêt durant lesquels il sacrifiait des bébés ».

Sullivan parle de son milieu d’origine comme d’un mélange réunissant une soumission à l’élite de génération en génération et un comportement relié au satanisme.

Henry Kissinger, Brice Taylor et Bob Hope

« Brice Taylor était un “ mannequin présidentiel ” dont la programmation consistait à avoir des relations sexuelles avec les présidents, comme elle le révèle dans son livre Starshine : One Woman’s Valiant Escape from Mind Control (Comment une femme a courageusement échappé au contrôle de l’esprit). Elle fréquentait alors les hommes qui soutenaient le Nouvel Ordre Mondial, une politique qu’elle explique de la façon suivante : “ C’est la tentative de mettre en place un gouvernement mondial permettant aux familles de l’élite d’obtenir ce qu’elles veulent. Leur croyance était que la planète était surpeuplée et que quelque chose devait être fait : une guerre psychologique et biologique. Ils considéraient le contrôle de l’esprit comme un outil, leur atout maître, une chose vraiment différente qui pourrait agir comme une arme invisible ”. Ceux qui dirigent toutes ces manigances sont en fait un groupe d’hommes qui se tient au-dessus de Kissinger et des Rockefeller. Ils ont été configurés génétiquement de façon à … posséder différentes capacités à diriger. C’est eux, en fait, qui prennent les décisions ».

Ted L. Gunderson prit sa retraite du F.B.I. en 1979 alors qu’il dirigeait le bureau de Los Angeles dans lequel 800 personnes étaient sous ses ordres. Il fut ensuite détective privé et consultant en sécurité. En 1993 il déclare : « Au cours des années j’ai rassemblé des données. Jusqu’il y a environ deux ans, j’ai continué à dire qu’il y avait un réseau clandestin à l’œuvre dans ce pays, impliquant la drogue, la pédophilie, la prostitution, la corruption, etc. Depuis l’approfondissement de mes recherches, je suis convaincu que c’est beaucoup plus sérieux. Plus qu’un réseau clandestin de relations, il s’agit d’une réelle conspiration – et vous savez bien comment les médias vous traitent lorsque vous utilisez ce terme. Mais je vais vous le prouver. Dans les faits, cette conspiration concerne la pornographie, la drogue, la pédophilie et les enlèvements organisés d’enfants »

Dans l’ouvrage du sataniste Aleister Crowley, Magick in Theory and Practise (Théorie et pratique de la magie) on découvre que « pour les plus hauts travaux spirituels on doit (…) choisir une victime ayant la pus grande et la plus pure énergie. Un enfant mâle d’une parfaite innocence et d’une haute intelligence est la victime adéquate la plus satisfaisante ». Gunderson précise que « nous parlons là de sacrifice humain ». Aleister Crowley écrit dans The Law Is For All (La loi est pour tous) : « De plus, la bête 666 (il se désigne ainsi) conseille que tous les enfants soient, dès le plus bas âge, accoutumés à assister à tous types d’actes sexuels, ainsi d’ailleurs qu’au processus de la naissance, de peur que le brouillard du mensonge et du mystère n’impressionne leur esprit, ne contrarie et ne fausse leur système subconscient de symbolisme ».

L’origine de Moloch, Druide et Culte de Canaan

« Notre travail est par conséquent historiquement authentique ; il s’agit de redécouvrir la Tradition Sumérienne. » Aleister Crowley, sataniste.

Canaan regroupe les territoires de Phénicie et de Palestine, les prédécesseurs d’Israël. La religion cananéenne est supposée être un dérivé de la religion babylonienne, elle-même provenant de la théologie sumérienne dont nous avons vu l’interprétation qu’en fait Zecharia Sitchin (cliquez ici). Par la suite, la culture religieuse cananéenne influença amplement la religion israélite. De ces territoires proviennent les enseignements qui nous apprennent que Moloch était un synonyme de Nemrod ou de Tammuz. Il est fréquent que nous retrouvions dans les mythologies sumériennes, babyloniennes, et autres, des personnages dont l’histoire est semblable et seul le nom diffère. Le personnage Moloch/Nemrod/Tammuz était connu pour avoir fondé Babylone lorsqu’il portait le nom de Nemrod, ainsi que pour avoir construit des cités telles que Ninive où de nombreuses tablettes sumériennes ont été retrouvées.

Nemrod

On a attribué à Nemrod le nom de Baal (le seigneur), et il a été aussi représenté dans un rôle où il était à la fois l’époux et le fils de Sémiramis. Cette dernière est aussi appelée Ninkharsag ou Nin-Khoursag, la « dame de la montagne », dans les mythes sumériens, où elle est le compagnon du Dieu Enlil. Lorsque Nemrod avait le nom de Tammuz, il aurait été crucifié avec un agneau à ses pieds et placé ensuite dans une caverne dont il aurait disparu trois jours plus tard malgré le rocher obstruant le seul accès existant. Cette histoire est similaire à celle de mythes égyptiens, indiens, chinois, asiatiques ou encore à la résurrection de Jésus au jour prêt.

Sémiramis

Ces cultes ont été basés sur le sacrifice humain. Pourquoi faire appel à des cérémonies de culte au 20e siècle ? Au minimum, cela montre un attrait vis-à-vis de pratiques sectaires, c’est-à-dire l’adoration de la destruction, le sang, la barbarie et le sacrifice d’enfants. Les sacrifices humains ont duré longtemps, puisqu’on connaît encore à Carthage le fameux sacrifice « molk » au cours duquel des nouveau-nés étaient livrés au feu. La Bible mentionnera des sacrifices d’enfants encore mille ans plus tard en Israël.

John Milton dans Le Paradis Perdu décrit Moloch de la façon suivante : « D’abord s’avance Moloch, horrible roi, aspergé du sang des sacrifices humains et des larmes des pères et des mères, bien qu’à cause du bruit des tambours et des timbales retentissantes le cri de leurs enfants ne fût pas entendu lorsque à travers le feu ils passaient à l’idole grimée ».

Une autre représentation de Moloch – Notez la présence du bûcher à ses pieds et de l’enfant prêt à être sacrifié.

Ci-contre, vous pouvez observer la position élevée du Grand Conseil des Druides dans la pyramide de la fraternité satanique

Ces sacrifices d’enfants se poursuivaient encore par le biais du rituel celtique « Bealltainn » accompli par les druides en Grande-Bretagne le 1er mai. David Icke nous apprend que le mot « druide » pourrait tout aussi bien venir du gaélique « druidh » signifiant « un homme sage » ou « un sorcier », mais il peut venir du mot irlandais « Drui » qui signifie « hommes des chênes ». Le Druidisme des Îles britanniques était simplement un dérivé de la sorcellerie satanique et de la magie de l’Egypte ancienne. Les mystères druidiques de Grande-Bretagne, d’Irlande ou de France étaient enseignés à l’orée des bosquets. Les réunions du Bohemian Club se tiennent en un lieu appelé le Bohemian Grove (Bosquet Bohémien), et les photos nous montrent la densité et la majesté des arbres du lieu.

En fait les sacrifices auraient une double origine. Par le sacrifice effectué, on fait en sorte que l’âme de la victime anime le lieu ou l’être auquel elle est consacrée. L’immolation rituelle d’une victime est créatrice dans le sens où elle permet à l’être immolé de retrouver un nouveau corps et de rendre « vivant » et donc durable ce nouveau corps, quel qu’il soit.

D’inspiration cosmogonique, le rituel se retrouve aussi dans les mythes de la création de l’homme. L’Enouma Elish, le poème babylonien de la création daté officiellement de 2000 ans avant notre ère, nous explique que l’homme est le résultat de la lutte des dieux. Les dieux perdants sacrifient l’un des leurs pour créer l’homme. L’homme se devra d’assurer le service divin par le culte et les sacrifices. Il assumera en fait la faute et le châtiment des dieux perdants à leur place. Dans la tablette VII de l’Enouma Elish on peut lire en caractère cunéiforme : « Maître de l’incantation sacrée, qui ressuscite les morts, Qui eut pitié des dieux enchaînés, Débarrassa les dieux, ses ennemis, du joug imposé, Et, pour les sauver, créa l’humanité. »

Le dieu sacrifié, Kingou, paraît alors devant son bourreau, Ea, qui lui tranche les veines et, de son sang, crée l’homme. L’homme n’est donc pas à sa naissance un être innocent et pur puisque coule dans ses veines le sang d’un dieu coupable et condamné. L’homme assume le châtiment d’un crime qu’il n’a pas commis tout en étant créé pour le service divin.

Conclusion

Mircea Eliade (1907-1986) élargit le domaine d’action des actes rituels : « Ce n’est pas seulement le Cosmos qui prend naissance à la suite d’une telle immolation, ce sont aussi les plantes alimentaires, les races humaines ou les différentes classes sociales ». Plus en avant il écrivait : « L’Enouma Elish nous révèle donc comment, à partir d’une réalité préexistante, larvaire et chaotique, a été créé notre Monde. (…) Le mythe du combat entre un Dieu champion et un Dragon est attesté dans le Proche-Orient, en Grèce et dans l’Inde. Leurs significations diffèrent de celle de l’Enouma Elish, et varient d’un cas à l’autre tout en restant fondamentalement solidaires. (…) Un certain nombre de mythes et légendes, narrant la lutte d’un héros venu de l’étranger et le Dragon maître absolu d’un pays, expriment le conflit entre les autochtones – ou les représentants de l’ordre ancien des choses – et les envahisseurs victorieux qui finissent par fonder un nouvel ordre (nouvel Etat, nouvelle dynastie, nouvelle organisation sociale, etc.) ».

Au début de ce texte vous vous demandiez certainement quel pouvait bien être le rapport entre le Bohemian Club, ce rassemblement des puissants d’Amérique, et les rites que l’on englobe sous le terme trop vague de satanique. Maintenant vous saisissez mieux le rapport. Si le satanisme tel qu’il est connu du grand public est une sorte de fourre-tout révélateur d’un mal-être social, la mise en application de certains de ces rituels par des personnes initiées dépasse l’entendement par leur nature et leurs effets. Comme nous l’avons vu, le druidisme se situe à un niveau élevé de la pyramide de connaissance de la fraternité satanique. D’après de nombreux témoignages et des preuves vidéo, il semblerait que les personnalités qui prônent l’institution du Nouvel Ordre Mondial mettent tous les atouts de leur côté en faisant usage de rituels sacrificatoires visant à faire « vivre » leur projet.





yogaesoteric

17 mars 2018

 

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