Des preuves incontestables – La répression acerbe du mouvement Falun Gong a été transformée en Chine dans une affaire extrêmement profitable

 

par Ileana Damian

Depuis plus de 15 ans, en Chine, des dizaines de milliers de prisonniers de conscience, la plupart enfermés pour le fait d’être des membres ou des sympathisants Falun Gong ou d’avoir des convictions politiques différentes du communisme, deviennent des sources d’organes dans la grande affaire sanglante du trafic d’organes gouvernée par l’Etat chinois.

Le mouvement Tuidang – 200 de millions de chinois ont démissionné du parti

Le mouvement Tuidang – en traduction de chinois, « démissionné du parti » – a commencé en 2004 suite à la publication par le journal The Epoch Times, en Amérique, d’une série éditoriale intitulée « Neuf commentaires sur le Parti Communiste Chinois ». Le mouvement Tuidang a vite pris de l’ampleur, jusqu’en 2014 étant enregistrés plus de 185 millions de démissions du parti, et au début de 2015, le nombre des chinois, de toutes les catégories sociales, qui ont démissionné du Parti Communiste Chinois et de ses filiales, la Ligue des Jeunes et des Pionniers, avait dépassé 200 millions.

Les neuf commentaires publiés par The Epoch Times, à l’époque un journal en chinois, contenaient des informations non censurées sur les abus commis par le Parti Communiste contre les citoyens chinois.
Le fondateur du mouvement, ensemble avec d’autres volontaires, pratiquants Falun Gong, continue à dévoiler les atrocités commises par l’Etat chinois. Ils luttent pour la liberté et le mouvement réuni de plus en plus d’adeptes.

Les volontaires de ce courant transmettent des messages au peuple chinois par tous les moyens qu’ils ont à disposition, tant à vive voie, qu’en communiquant hors du pays. Ils cherchent à présenter à de plus en plus de citoyens la vérité sur le Parti Communiste et les actions commises contre le mouvement Falun Gong. Ils effectuent des dizaines de milliers d’appels et envoient autant de messages texte aux citoyens pour les informer, spécialement aux politiciens ou aux personnes avec des fonctions importantes dans la société.

Leurs actions dérangent beaucoup le pouvoir de Beijing. En 2014, des documents officiels secrets du Bureau 610 (l’organisation officielle qui a été en charge dès le début avec l’extermination des pratiquants Falun Gong, initiée par le leader du Parti Communiste de l’époque, Jiang Zemin), datées de 2013, qui ont été envoyés à la télévision New Tang Dynasty (NTD), reflètent la préoccupation du Bureau 610 face à l’échec de l’accomplissements des ordres de Jiang Zemin.

Le rapport montre le souci envers les données statistiques réunies par les autorités: 20 millions de messages texte englobant des matériaux Falun Gong ont été envoyés dans l’intervalle janvier-avril 2013 (3,7 fois plus nombreuses que ceux détectées en 2012). Aussi, il a été créé un blog qui contenait des articles sur Falun Gong, qui a eu plus de 110.000 visites avant d’être fermé.

D’autres craintes précisées dans le rapport étaient en rapport avec les efforts déposés par les pratiquants du mouvement de solliciter aux humains d’abandonner le Parti Communiste, leur révélant la vérité.

Le rapport du Bureau 610 montrait aussi qu’au cours de six mois, jusqu’en avril 2013, ont été effectués plus de 7.200.000 d’appels téléphoniques de l’étrangère dans l’espace de la Chine pour présenter aux citoyens la vérité sur les répressions exercées par le Parti Communiste contre Falun Gong et en leur sollicitant de se retirer du Parti Communiste pour diminuer ainsi son pouvoir.

Pour avoir une vision claire sur la situation, il faut comprendre que la population chinoise n’a pas accès à ces informations dans le cadre des nouvelles à la télévision, radio ou internet. La liberté de la parole est strictement limitée.

Le grand firewall chinois

A partir de novembre 2003, la population chinoise est soumise à un programme draconien de censure et surveillance. Ce projet genre Big Brother, qui porte le nom de Projet du Bouclier d’Or, détient une base gigantesque de données – qui collecte des données de reconnaissance faciale et vocale, enregistre les appels téléphoniques, compte les transactions bancaires et les smart cards etc. De même, les programmes de télévision ont un caractère fermé et la navigation sur Internet est strictement limitée.

Des centaines de millions de chinois vivent donc complètement isolé du reste du monde. Il est certes qu’à la réalisation de ce programme gigantesque de surveillance et de contrôle ont pleinement contribué les entreprises IT occidentales, comme CISCO et Nortel. Les applications de censure aux moteurs de recherche comme Google ou des sites de navigation Mozilla etc. fonctionnent avec l’accord de celles-ci…

Par les révélations constantes, courageuses des adeptes Falun Gong de plus en plus de gens de Chine apprennent la vérité sur les crimes du Parti Communiste. Ainsi, on peut comprendre que le mouvement de démission du parti, Tuidang, par la persévérance et le courage avec lesquels agit depuis plus de 10 ans, est arrivée à un succès important, par les plus de 200 millions de cas gagnés.

La Chine a promis à nouveau qu’elle renoncera à récolter des organes des prisonniers

Le leader chinois Xi Jinping a promis, en décembre 2014, qu’à partir de 1 janvier 2015, la récolte d’organes des prisonniers sera stoppée. Cependant, cette promesse est difficile à croire. L’Etat chinois a déjà fait antérieurement une annonce pareille en 2007, pour honorer les Jeux Olympiques de Beijing l’année suivante, mais les pratiques criminelles de récolter les organes ont continuées.

Bien qu’à présent, la direction chinoise parle sur le plan de mettre fin à ces horreurs, jusqu’à présent, elle n’a rien fait de concret à cette fin.

Selon le group humanitaire global « Médecins contre la récolte forcées d’organes » (DAFOH), il n’y a aucun indice dans le contexte actuel de la Chine que cette promesse sera tenue. « L’annonce du gouvernement chinois est très difficile à accepter à cause de la logistique de donation d’organes en Chine. L’annonce du gouvernement avec un taux moyen de donation volontaire de seulement 0,6 à un million, Chine ne se trouvait pas dans la position de satisfaire la demande d’organes. Même les prétendus 1.500 de volontaires de cet année ne suffisent pas pour fournir des organes pour les 10.000 transplantes. Et les pratiques de donation d’organes sont louches : Croix Rouge de Chine – qui n’est pas affiliée à la Croix Rouge internationale – mobilise les donneurs d’organes payant 100.000 RMB (16.000 dollars), pratique qui viole 3 des 11 principes directeurs de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). En 2013, un des coordonnateurs du programme de donation d’organes de Chine a menacé de découpler l’appareil à respirer d’un patient se trouvant dans un état critique au cas où sa famille refuserait de donner ses organes s’il serait mort. (…) Ils ont redéfini les candidats à la mort comme des citoyens qui ont le droit à “ donner volontairement ” leurs organes, mais, cela viole les normes éthiques internationales pour le transplant d’organes, car les prisonniers sont privés de liberté et ils sont contraints et, en conséquence, ils sont incapables de consentir librement, volontairement », précise DAFOH.

Amnesty Internațional a sollicité à plusieurs reprises aux autorités chinoises d’arrêter ces abus. En décembre 2013, le Parlement Européen a condamné directement la récolte d’organes à vif commise par les autorités chinoises. Canada a admis, aussi, en mars 2014, qu’on récolte aux prisonniers Falun Gong des organes, sans consentement.

Le Conseil de l’Europe a annoncé que, à la fin de mois de mars 2015, quatorze pays européens avaient participé en Espagne, à la première Convention internationale pour la Prévention et le Combat du trafic d’organes humains qui génère annuellement des profits de plus d’un milliard d’euros. La Convention a été adoptée le 9 juillet 2014 par le Comité de Ministres du Conseil de l’Europe. Le but de la convention est d’établir comme étant une infraction de prélever de façon illicite des organes humains des donneurs vivants ou décédés :
a) réalisées faute de l’accord libre, informé et exprès du donneur, et si le donneur est mort, en conformité avec la législation spécifique au pays;
b) si, en échange de récolter des organes, le donneur ou une tierce personne obtiendrait un avantage/profit.

Falun Gong, probablement le mouvement spirituel le plus supprimé les dernières décennies

Falun Gong, ou Falun Dafa est un mouvement spirituel avec des racines dans l’enseignement bouddhiste et taoïste, basé sur un système de croyances et techniques qui ont pour but d’offrir au pratiquant de la santé et de l’harmonie intérieure. Le mouvement a été fondé en 1992, en Chine, par Li Hongzhi et promu la vérité, la compassion et la tolérance.

Le gouvernement chinois s’est opposé avec véhémence à cette pratique spirituelle qui comptait dans les années ’90 plus de 100 millions de membres. Du fait que la popularité du mouvement était croissante, le leader du Parti Communiste à l’époque, Jiang Zemin a initié en juillet 1999 une campagne très violente d’éradication de Falun Dafa et des sympathisants de ce mouvement. Des millions de pratiquants ont été enfermés dans des camps de travail, de torture et des prisons (dites « noires »).

Un an plus tard, en 2000, la vente d’organes humains en Chine a grandi de façon exponentielle. De nombreux hôpitaux, des centres de récolte et de transplant d’organes ont été fondés. Des dizaines de sites garantissaient l’obtention d’organes vitaux commandés en ligne dans une seule semaine, dans les conditions où, dans les pays développés, le temps d’attente est souvent compté en ans.

La croissance explosive d’organes humains disponibles pour transplant est arrivée en dépit du fait qu’à l’époque, la Chine n’avait pas un système de donation volontaire des organes. En d’autres termes, il n’y avait pas un cadre légal pour qu’un citoyen aille la possibilité de donner volontairement son corps après la mort. Dans ces conditions, bien que le nombre des condamnations à mort des prisonniers abaissait d’un an à l’autre, le nombre des transplants d’organes augmentait de façon exponentielle, la chiffre des condamnations à mort ne couvrait pas la chiffre fabuleuse des transplants.

Même si l’action de donation volontaire d’organes a été intensément promue, pour des raisons culturelles, les chinois ne sont pas ouverts à l’idée de donner leurs organes après la mort. Par exemple, dans un programme pilote de donation volontaire déroulé en 2011 ont été enregistré seulement 37 volontaires dans toute la Chine. (!)

Ne nous illusions pas, l’Ouest collabore tacitement avec le Parti Communiste chinois pour commettre ces crimes odieux

A la fin de l’année 2014, à Belgrade a eu lieu la troisième réunion des dirigeants des gouvernements de l’Europe Centrale d’Est et de la Chine, représentée par le premier ministre de la République Populaire Chinoise, Li Keqiang. A l’occasion de cette réunion, les représentants Falun Gong de plus de 15 pays ont sollicité aux leaders des gouvernements d’ajouter encore un thème sur la liste de discussions, celle de la persécution illégale des pratiquants Falun Gong en Chine, à cause de leurs convictions spirituelles.

Il a été annoncé même un meeting des milliers de pratiquants et sympathisants Falun Gong qui avaient voyagé à Belgrade pour participer à cette rencontre pacifique de protestation envers les abus et les tortures auxquels sont soumis les pratiquants chinois.

Deux jours avant le commencement du sommet, la police serbe a interdit toute manifestation liée à l’événement, sans offrir des explications. Il a été déclenché un raid sans précédent d’identification des touristes étrangers, pratiquants Falun Gong. Ceux-ci ont été arrêtés à la frontière avec la Serbie et menacés de leur faire dossier pénal s’ils vont entrer dans le pays. Dans d’autres cas, des touristes ont été soulevés des endroits où ils étaient logés et emmenés aux sections de police, étant retenus pour quelques jours. D’autres ont été envoyés du pays en train. Tous ceux-ci ont été organisés par le gouvernement serbe contre des citoyens européens, à la demande évidente du gouvernement chinois de stopper un éventuel proteste qui aurait faire venir à la lumière beaucoup d’abus.

Le Parlement Européen a accusé les arrestations illégales de Serbie de la fin de l’année 2014, annonçant le monitoring de la situation.

Un autre exemple d’un cas semblable, beaucoup médiatisé, a eu lieu en juin 2002, en Islande, durant la visite du leader communiste à l’époque, Jiang Zemin. Aux pratiquants Falun Gong qui figuraient sur les listes noires du gouvernement chinois il leur a été interdit de visiter l’Islande durant cette période et ceux qui ont réussi à arriver sur l’île ont été arrêtés sans explication. Tous ceux-ci pour stopper un meeting de protestation des pratiquants Falun Gong. Suite à la médiatisation intense de ce cas, le ministre de l’extérieur de l’Islande s’est excusé publiquement.

Huang Jiefu, le Ministre de la Santé entre les années 2001-2013 et à la fois directeur du Comité de Donation et Transplant d’Organes de Chine, a admis en 2011, dans un ouvrage publié dans le journal scientifique The Lancet, que les prisonniers sont la principale source des organes pour transplant. Dans le même article, Huang affirme que presque 60% des organes transplantés proviennent des prisonniers exécutés. Les prisonniers sont, en conformité avec la législation, « libres » de choisir s’ils veulent donner ou non leurs organes. Il paraît que les pénitentiaires et les fameux camps chinois réussissent avec succès à éveiller dans les consciences des prisonniers des sentiments altruistes, car tous choisissent à donner différents organes, y compris les organes vitaux comme le cœur, même si cela génère automatiquement leur mort.

Dans la législation de la Chine concernant la donation d’organes, il n’existe pas le terme « mort cérébrale ». Cependant, de façon convenable, plus de 65% des prisonniers donneurs subissent « mort cérébrale » dans les actes médicaux, leurs organes étant donc entiers et fonctionnels.

La controversée exposition « Body : The Exhibition » s’est approvisionné en Chine

Le système squelettique, musculaire, le système urinaire ou reproducteur, la position des organes dans le corps ou du cerveau dans la tête, le fœtus dans le ventre de la mère… tous ceux-ci sont présentés dans le cadre de l’exposition humaine « Body: The Exhibition ».
La compagne propriétaire de l’exposition, Premier Exhibitions Incorpored, a enregistré un profit de dizaines de millions de dollars seulement en exposant plus de 1000 corps ou organes humains dans des grands magasins, des musées, des casinos ou des hôtels de lux du monde entier.

Mais, inévitablement, sont apparues les questions: d’où proviennent ces corps ? Qui ont été ces humains mort à un âge jeune et, surtout, comment sont-ils morts ?

En 2007, une équipe de journalistes d’Abc News a investigué le cas d’une famille des Etats Unis qui a commandé sur Internet de Chine une table en bois et qui a reçu dans le paquet, en plus de la table en question, une tête humaine. Ainsi a été découvert un véritable trafic de parties humaines de Chine vers une entreprise nommée Corcoran Laboratories, Inc. Dans les papiers, ces parties humaines figuraient comme « modèles en plastique, à rôle éducationnel ».

Corcoran Laboratories, Inc. Est le laboratoire où ont été préparés les corps humains pour les expositions de la compagne Premier Exhibitions. Le laboratoire vendait aussi en ligne des parties humaines, à l’époque. En suivant cette investigation, les journalistes ont découvert la source exacte de provenance des corps humains.

Dans une interview accordée au journaliste Brian Ross dans le cadre de l’émission 20/20, d’Abc News, le directeur de la compagne Premier Exhibitions, Arnie Geller, a dévoilé qu’ils ont reçu les corps humains exposés dans le cadre de l’exposition « Body: The Exhibition » des Laboratoires de Plastification de l’Université Médicale Dalian de Chine, et que tous les corps exposés proviennent des humains morts pour des causes naturelles. D’après ses déclarations, les corps des décédés n’ont pas été revendiqués par la famille dans l’intervalle établi par la loi et, en conséquence, la police chinoise les a donné à l’Université Dalian pour la recherche scientifique et l’Université à son tour a envoyé les corps à la compagne Premier Exhibitions. Il a insisté avoir visité en personne ces laboratoire de l’Université Dalian.

 
Arnie Geller, l’ancien directeur de la compagne Premier Exhibitions

Les investigateurs 20/20 sont allés en Chine et ont découvert le « fameux » laboratoire auquel faisait référence le directeur de Premier Exhibitions. Loin d’être un laboratoire, les journalistes ont filmé avec caméra cachée un hala (à la périphérie de la ville) où on hachait des corps tant humains qu’animaux, qui étaient ensuite traités chimiquement pour être envoyés dans le monde.

 
Image capturée avec caméra caché devant le hala où on tranchait les cadavres

 
Images surprises par les investigateurs avec caméra cachée de l’intérieur du « prestigieux » laboratoire Dalian

Un homme qui a voulu rester anonyme et qui travaillait dans cette affaire a révélé la vérité sur son travail. Il a montré aux journalistes les actes qu’il utilisait dans son travail quand il vendant les corps humains qu’il trouvait dans les raids de nuits, dans les universités et parfois des entreprises privées. L’homme, qui était un collecteur de cadavres, a montré aux journalistes les photos prises par lui il y a quatre ans à des prisonniers exécutés dans une autre ville, dont les corps étaient vendus pour 200 dollars chacun.

 
Le journaliste Brian Ross parlant au manager qui déclare qu’il ne sait pas d’où proviennent les cadavres qu’il tranche dans le hala

Suite à ces révélations faites par les journalistes d’Abc News, Premier Exhibitions Inc. a été obligé par les représentants des droits de l’homme des Etats Unis de préciser sur le site officiel l’annonce suivante : « Le Bureau de la Police chinoise peut recevoir des cadavres humaines qui proviennent des prisons de Chine. Premier ne peut pas vérifier indépendamment si les parties humains que vous regardez appartiennent ou non aux personnes incarcérées dans les prisons de Chine. (…) Premier ne peut pas vérifier indépendamment si les parties ou les corps humains ont appartenus ou non aux humains exécutés dans les prisons de Chine. »

Les réactions révélatrices du directeur de la compagnie Premier Exhibitions quand il est confronté avec les images réels de quoi il nommait « Les Laboratoires de l’Université Dalian » peuvent être suivies ici et ici.

Celui qui a inventé la méthode de préservation des tissus biologiques par le procédé nommé « plastification » est le dr. Gunther von Hagens. Hagens qui, à son tour, a eu des profits immenses suite à cette invention, a déclaré que, à un moment donné, il a reçu des corps humains commandés en Chine, qui avaient des traces évidentes d’avoir été exécutés, qu’il a crémé immédiatement. Il faut mentionner que, jusqu’à ce qu’il atteigne le succès, Hagens a travaillé et expérimenté pendant des années sur des corps humains procurés d’un hôpital de Chine, ayant même un contracte avec cet hôpital.

 
Dr. Gunther von Hagens à côté d’une de ses « chef-d’œuvre »

Plusieurs recherches font venir à la lumière les crimes épouvantables de l’Etat chinois contre les prisonniers

Les persécutions auxquelles sont soumis les prisonniers de conscience – arrêtés pour des raisons politiques, les militants pour les droits civils et spécialement les pratiquants Falun Gong –, les crimes odieux et le trafic d’organes de Chine se passent avec l’accord du gouvernement et ce fait est connu depuis des années, dans le monde entier.

Le loyer d’origine canadienne David Matas, spécialisé en droits de l’homme, ensemble avec David Kilgour, ex secrétaire d’Etat de Canada pour la région Asie-Pacifique, les deux nominalisés pour le Prix Nobel pour la Paix en 2010, ont réalisé une recherche détaillée sur la situation en Chine.

 
David Kilgour, ex Secrétaire d’Etat de Canada pour Asie-Pacifique

L’étude des deux, « Bloody Harvest: The killing of Falun Gong for their organs » (« La récolte sanglante: Le meurtre des pratiquants Falun Gong pour leurs organes »), ne s’est pas focalisé seulement des membres Falun Gong, mais aussi sur les personnes disparues, de celles trouvées mortes dans la rue ayant des organes qui manquaient etc. Ils ont discuté avec des patients étrangers qui ont reçu un transplant de foie ou de reins de Chine et ils ont même interviewé des ex complices à la récolte d’organes. Prétendant être des parents ou des potentiels receveurs d’organes, les deux ont obtenu des preuves indubitables sur le trafic d’organes et les crimes « à commande », pour du profit, qui ont lieu dans la République Chinoise.

D’après le Rapport Kilgour-Matas lancé en 2006, « la provenance de 41.500 transplants entre les années 2000-2005 est inexplicable (…) et on croit avec force que le nombre de ces cas augmente chaque année, spécialement aux frais des pratiquants Falun Gong ».

En 2009, Kilgour et Matas ont publié une version actualisée du rapport et ont voyagé dans plus de 50 pays pour rendre connue à l’humanité cette situation tragique.

En 2012, un nouveau studio, « Organ State : Abuzive Transplant in China » (« Les organes de l’Etat : Le transplant abusif de Chine ») a dévoilé les recherches de certains médecins chirurgiens, des professeurs et des loyers, parmi lesquels David Matas, qui soutiennent qu’entre les années 2000-2008, environ 65.000 pratiquants Falun Gong ont été tués pour prélever leurs organes.

Un autre exemple éloquent de l’implication de l’Etat chinois dans le trafic d’organes

Beaucoup d’investigateurs qui ont réussi à s’infiltrer dans cette mafia ont découvert la même chose: la source d’organes humains obtenus des hôpitaux depuis 2000 provient des pratiquants Falun Gong persécutés.

Dans le cadre d’une recherche faite par l’Organisation mondiale pour l’Investigation de la Persécution contre Falun Gong, le porte parole Wang Zhiyuan présente un enregistrement téléphonique entre un représentant de l’organisation et ex ministre de la santé dans le cadre du Département Général de Logistique de l’Armée Populaire de Libération de la Chine, Bai Shizhong.

Pendant cette conversation téléphonique, Bai a fait plusieurs références aux persécutions contre les pratiquants Falun Gong, confirmant ainsi les crimes odieux qui ont lieu depuis des années. Pendant cette conversation piège enregistrée par le groupe d’investigation de l’organisation, l’interlocuteur de Bai Shizhong a prétendu être un officiel de haut rang, se servant des informations fuites de l’intérieur pour confirmer sa prétendue identité.

Ultérieurement, Wang a sollicité, au nom de l’Organisation mondiale pour l’Investigation de la Persécution contre Falun Gong qu’il représentait, un ordre juridique d’émission des listes des appels téléphoniques depuis le bureau de Bai Shizhong pour démontrer l’authenticité des discussions téléphoniques enregistrées par l’organisation. Une telle confirmation aurait eu une grande signification dans la lutte contre la persécution des millions d’humains innocents, mais la sollicitation n’a pas été honorée.

Intéressant que ni Bai Shizhong, ni d’autres représentants politiques n’ont rien dit en liaison avec ces accusations.

Un médecin qui s’est occupé du prélèvement des organes des prisonniers a reconnu ses faits

En 2006, un médecin chinois de Shenyang, sous la protection de l’anonymat, a dévoilé le fait que la récolte forcée d’organes en Chine est organisée par l’Etat à l’aide de l’armée. Le médecin, réfugié ensemble avec sa femme, a été le premier qui a exposé le phénomène de prélèvement d’organes des personnes vivantes. Par exemple, entre les années 2001-2003, le chirurgien a dévoilé avoir prélevé la cornée d’environ 2000 de pratiquants Falun Gong. Les organes internes étaient aussi prélevés et ensuite leurs corps étaient crémés. Le médecin a confirmé l’existence d’au moins 36 camps de concentration sur le territoire de la Chine.

Le nombre des transplants avec lesquels se vante les hôpitaux chinois confirment l’existence d’un ample trafic d’organes humains

L’Organisation Mondiale pour l’Investigation de la Persécution contre Falun Gong a dévoilé une série de recherches médicales, des documents et des données publiées sur les websites des hôpitaux chinois en 2014.

Selon le rapport de l’organisation, qui expose seulement le bout de lance de ce réseau mafieux de trafic d’organes humains, dans plus de 800 d’hôpitaux de Chine ont eu lieu 160.000 transplants d’organes. Par exemple, l’hôpital Changzhen de Shanghai a rapporté l’effectuation de 4230 transplants d’organes jusqu’à la fin de l’année 2013. Entre 2003 et 2006 l’hôpital a facilité le transplant de foie pour 120 malades d’hépatite.

Un autre hôpital de la ville Qinhuamgdao a effectué 28 fois entre six et neuf transplants de foie à la fois, jusqu’en 2007(!). Li Xiangtie, chirurgien et directeur du Département d’Urologie de l’Hôpital Général de la Région Militaire Jinan, a établi un nombre record de 16 transplants de reins dans 24 heures. Bien sûr, les hôpitaux impliqués dans la récolte et le transplant d’organes faisaient des profits immenses. Par exemple, l’Hôpital Dapin a enregistré une croissance des revenus 25 fois plus grande qu’entre 1999-2009.

Après la publication de ce rapport par l’Organisation mondiale pour l’Investigation de la Persécution contre Falun Gong, tous les sites des hôpitaux de Chine ont réduit à moitié les chiffres qui indiquaient les opérations de transplants d’organes réussies.

Le grand pouvoir financier de la Chine tente même ceux qui se dédient à la recherche pour la santé

L’Occident est très impliqué dans la profitable affaire du trafic d’organes humains de Chine. Dans une étude en allemand « Herz auf Bestellung » (« Cœur sur commande »), l’auteur Martina Keller montre comment les compagnes pharmaceutiques et les médecins de l’Ouest soutiennent les transplants d’organes des centres chinois sans poser des questions.

Par exemple, la compagne suisse Sandoz a constamment approvisionné la Chine avec Cyclosporin A, médicament essentiel pour soigner les patients qui ont été sujet d’un transplant. Lorsque la compagne Roche a inauguré une fabrique à Shanghai (Chine), le chef Roche, Franz Humer a précisé avoir décidé de produire le médicament Cellcept (médicament indiqué pour la prophylaxie du rejet d’un organe et pour soigner le rejet réfractaire d’organe) en Chine parce que, contrairement au Japon, la Chine n’a pas des « éthiques ou des inhibitions culturelles » contre le transplant d’organes.

Le même rapport montre qu’au moins neuf études de recherche faites sur environ 1.200 cas de transplant ont été réalisés par les compagnes pharmaceutiques Wyeth et Pfizer des Etats Unis, Novartis et Roche de Suisse, ainsi que Astellas de Japon. Dans la réalisation de ces études, les compagnes ont collaboré avec 20 hôpitaux de Chine.

D’après les déclarations faites par Huang Jiefu (ex ministre de la santé et directeur du Comité de Donation et de Transplant d’organes de Chine) à la revue Transplant Hepatic, « des équipes entières de transplant de la République Populaire Chine » ont bénéficié de formation à l’étrangère, lui-même étant formé en Australie. Suite au scandale provoqué par les affirmations de Huang, les centres médicaux australiens ont décidé que tout médecin d’origine chinoise qui souhaite formation médicale dans la réalisation des transplants, doit présenter un certificat de l’hôpital où il travaille, qui garantit qu’il n’utilisera pas des organes des prisonniers exécutés.

 
Huang Jiefu, ex ministre de la santé et directeur du Comité de Donation et Transplant d’organes de Chine

Une conclusion tragique

Les gouvernements démocratiques se font complices aux atrocités commises par le régime chinois contre les prisonniers enfermés de façon injuste par le manque de dispositions claires, fermes pour stopper ces pratiques inhumaines. Nos leaders démocratiques acceptent cette forme d’exploitation humaine pour la relation avec la Chine et encore plus, interviennent contre les pratiquants Falun Gong qui souhaitent rendre publiques ce massacre, devenant ainsi complices aux crimes contre l’humanité.

Dans cette situation apparaît la question naturelle: est-ce qu’on peut accorder notre confiance à ces gouvernements dits démocratiques, en acceptant les lois de surveillance qu’ils cherchent à imposer au nom de la sécurité, ou les lois concernant les cardes de santé etc.? La réponse aussi naturelle est NON ! Le complot à l’échelle internationale entre les leaders des Etats pour pouvoir et argent et plus qu’évident.

Bien que les gouvernements de plusieurs pays aillent accusé les pratiques inhumaines du régime chinois contre les pratiquants Falun Gong le long du temps, il est évident qu’ils l’ont fait pour gagner la sympathie des citoyens. A l’exception de quelques ONG internationaux, mais aussi des pratiquants et des sympathisants Falun Gong il n’a jamais existé un opposant réel du régime terroriste chinois. La lutte continue de certains ONG activistes pour le respect des droits de l’homme commence cependant à porter ses fruits.

 

yogaesoteric
24 juillet 2018

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