Les chiffres parlent. Les sociologues établissent le portrait du yogi MISA


par Angela Anghel

En mai 2005 un groupe de spécialistes a démarré une ample enquête psychosociologique sur les yogis de l’école MISA.
Pour la première étape de l’étude, 300 yogis ont répondu aux questionnaires qui sollicitaient aussi des réponses concernant santé, famille, études, profession etc.
Nous présentons ici quelques statistiques préliminaires, extrêmement significatives.
Selon ceux-ci, les yogis de l’école MISA sont en majorité des intellectuels, bien intégrés sur le plan social, avec une vie saine et équilibrée.
A remarquer le fait que l’incidence des grands problèmes sociaux (comme l’aliénation, les troubles mentaux ou les vices) et quasiment nulle parmi les yogis.

Les participants à cette enquête sont âgés entre 17 et 70 ans. Comme le montre le graphique ci-dessous, la plupart d’entre eux (44%) est compris dans la tranche d’âge de 30 à 40 ans. Cela contredit l’opinion véhiculée par la presse, selon laquelle les cours MISA n’attirent que des jeunes (éventuellement mineurs). 

Dans la mesure où, la Roumanie a enregistré une diminution dramatique et constante des mariages après 1990 (aspect confirmé par les rapports de l’Institut National de Statistique), on constate, au contraire, parmi les yogis de MISA, une augmentation croissante du nombre de mariages.
On est en droit de se poser alors la question : où est le yoga qui brise les familles (leitmotiv de la campagne de presse anti-MISA) ???

Plus des trois quarts des yogis sont actifs sur le plan professionnel. La plupart de ceux qui ne travaillent pas sont des étudiants. 64% des participants sont employés, 12% ont leurs propres affaires.
Cela montre une fois de plus que les affirmations de la presse selon lesquelles les yogis seraient déboussolés ou non intégrés dans la société ne sont pas fondées. De plus, parmi les yogis le nombre des chômeurs est deux fois plus faible que le taux de chômage en Roumanie.

Dans le graphique ci-dessous vous pouvez comparer le statut professionnel des étudiants avant de fréquenter le cours de Yoga, à celui qu’ils ont à présent.
On remarque une évolution positive évidente de la majorité des yogis. Par exemple, si 40% des participants ne travaillaient pas avant de venir au cours de yoga, à présent seulement 14% sont sans emploi.
Les chiffres s’expliquent aussi par le fait que certaines individus se sont inscrits aux cours de yoga alors qu’iles étaient encore étudiants, mais beaucoup d’entre eux, chômeurs avant, sont embauchés par la suite ou ont lancé leurs propres entreprises.

Plus des trois quarts des personnes interrogées ont au moins un niveau d’études universitaires et de plus 12% sont encore étudiants (c’est-à-dire un total de 87% de personnes avec un haut niveau d’études ou étudiants). 17% du total ont poursuivit un cycle d’études post-universitaires, y compris des doctorats.
Il apparaît que les yogis ne sont pas des marginaux déboussolés, mais plutôt un groupe d’intellectuels !

Tous les participants ont mentionné le fait que Yoga leur a apporté de multiples bienfaits , sur plusieurs plans. Les bienfaits les plus souvent mentionnés sont ceux qui concernent l’amélioration de la santé, le rapprochement de la foi et de Dieu, une attitude positive et optimiste face à la vie, une meilleure compréhension de la réalité, un équilibre intérieur, une meilleure intégration sociale, l’abandon des préjugés et des complexes, le développement de la confiance en soi.
Voici la répartition statistiques pour les principales réponses mentionnées:

En ce qui concerne la santé, un tiers des participants n’est plus confronté qu’aux rhumes mineurs et presque 10% déclarent qu’ils ne se souviennent plus de la dernière fois où ils sont tombés malades.

Avant de commencer les cours de Yoga, 37% des sujets étaient fumeurs, à présent, plus aucun ne fume.
Aucun des sujets ne consomme de la drogue, 94% des sujets sont lacto-végétariens.  

La plupart des sujets (67%) considère que la pratique Yoga ne leur a causé absolument aucun préjudice, certains ont même été intrigués par une telle question.
Ceux qui ont donné d’autres réponses ont fait allusion aux discriminations, à l’opprobre public ou au rejet des connaissances par des amis ou même de leurs familles, tout ceci, à cause de l’image déformée crée autour du cours de Yoga MISA. Voici en résumé les réponses à cette question :

Un très grand pourcentage, 47% des sujets a déclaré avoir été personnellement victime de discrimination en raison de sa pratique du Yoga et 56% connaissent d’autres cas de discrimination.

15 personnes seulement sur plus de 300 racontent qu’elles ont été vues en consultation par un psychiatre, dans le contexte de certains accidents ou dans le cadre professionnel – à l’occasion de l’examen psychiatrique annuel mais non pas comme s’ils avaient des affections psychiques. Par contre, 5 personnes affirment qu’elles ont connaissance de l’internement de certains collègues, par la force, par leurs propres familles, pour « les guérir du Yoga ».

Le langage utilisé par ceux qui ont répondu à ces questionnaires est loin du fanatisme, des stéréotypes ou de la rigidité d’un langage sectaire.
Par contre, il fait preuve d’intelligence, d’indépendance de raisonnements, de bon sens, d’un bon ancrage du point de vue social et d’un haut niveau d’éducation.

Les résultats statistiques présentés nient entièrement les conclusion nommées ainsi : « études de spécialité » sur MISA et véhiculées par la presse.
Les matériaux réalisés par CROMA SRL (la société de Tudorel Butoi, ancien psychologue criminaliste de la Sécurité communiste) sont des preuves « de base » dans le dossier fabriqué contre MISA.
En enfreignant une fois de plus les dispositions légales, ces fausses études ont été mises à la portée de la presse par les organes d’enquête. Nous insistons sur le fait que les matériaux réalisés par CROMA SRL et Tudorel Butoi contreviennent aux normes déontologiques de la profession de psychologue.
Il est impératif que toutes les évaluations psychologiques et d’autant plus les conclusions rendues publiques ou celles qui sont à la base des décisions importantes partent de l’investigation de la réalité visée, en utilisant des moyens scientifiques valides.

yogaesoteric.net

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