Pétrole, géopolitique, Maison des Saoud et Nouvel Ordre Mondial…

Les maîtres payeurs saoudiens se lâchent au gré d’un revirement géopolitique

Le 4 novembre 2017, le président Trump a appelé le géant saoudien du pétrole ARAMCO à mettre en vente 5% de ses actions que les Saoudiens ont décidé de vendre à cause de prix pétroliers très bas et d’une économie saoudienne en dépression.

 

4 cavaliers du pétrole :

Royal Dutch-Shell / Exxon-Mobil /
Chevron-Texaco & BP-Amoco

ARAMCO a été « officiellement » nationalisée dans les années 1970, mais est toujours contrôlée par ce qu’on appelle les 4 cavaliers du pétrole à savoir : la Royal Dutch/Shell, Exxon-Mobil, Chevron Texaco et BP Amoco et en fait leurs banquiers de soutien (les intérêts essentiellement Rothschild et Rockefeller).

Le même jour, le prince héritier saoudien Mohamed bin Salman (MBS) a fait arrêté 11 autres princes, annonçant durant le week-end qu’ils seraient jugés pour corruption. Tous ceux détenus sont des membres du clan Sudairi de la famille royale saoudienne, descendants du roi fondateur de la dynastie Abdoulaziz et son épouse favorite Hussa bint Ahmed al Sudairi.

Le plus important de la clique, le prince Al Walid bin Talal, est un propriétaire principal du géant de la finance Citigroup, formé dans les années 1990 suite à une fusion entre Citibank (intérêts Rockefeller), Discover, Travellers, Salaman Brothers et autres.

Bin Talal est aussi le second plus gros actionnaire, derrière Ruppert Murdoch, de la News Corporation, parente de Fox News et du Wall Street Journal (une des voix de la CIA avec le New York Times). On a déjà dit auparavant que Fox News paraît être une opération de guerre psychologique (PsyOp) entre Israël (Murdoch) et l’Arabie Saoudite (bin Talal) afin d’abrutir toujours plus le public américain. Le torchon cité avec Fox News, le WSJ, sert de fait aux mêmes fonctions.

En septembre, le roi Salman a sévi contre les critiques du régime. Il avait déjà secoué son cabinet économique et militaire, tout en bombardant les rebelles da Ansar Allah Houthi au Yémen.

Tandis que Trump paradait devant ARAMCO et que MBS mettait au frais les princes à l’hôtel Ritz-Carlton, Ansar Allah a tiré un missile sur l’aéroport de Ryad. Les Saoudiens ont dit qu’ils l’ont abattu et ont blâmé l’Iran.

Mais le cirque n’était toujours pas fini.

En visite en Arabie, le premier ministre libanais Saad Hariri a soudainement démissionné dans une adresse télévisée en direct. Hariri a affirmé que sa vie était en danger et a encore pointé du doigt l’Iran et son influence grandissante dans la région.

Le ministre des affaires étrangères iranien a répondu que « La démission de Hariri a été coordonnée entre le président américain Trump et le prince saoudien MBS. »

Hassan Nasrallah, SG du Hezbollah a déclaré: « La démission fut une décision saoudienne… Hariri fut forcé de le faire. »

Le jour suivant, les Saoudiens avaient retourné leur rhétorique va-t’en guerre sur le Liban, disant que celui-ci avait, en votant pour un parlement à majorité du Hezbollah, « déclaré la guerre à l’Arabie ».

Puis, les Saoudiens annonçaient un blocus du Yémen, qui mettrait un terme à l’aide humanitaire de l’ONU dans une nation où déjà 13.000 enfants sont morts, où le choléra est une réalité quotidienne et bon nombre de personnes font face à la famine à cause des bombardements saoudiens soutenus par les Américains.

Ce qui se passe vraiment avec les Etats-Unis et leur marionnette MBS est que l’emprise anglo-israélo-américano-saoudienne sur la région est en train de sérieusement s’affaiblir. C’est une déroute en fait depuis que les troupes irakiennes ont récupéré le nord de l’Irak des griffes des proxies kurdes de la CIA. (la clique de la mafia Barzani).

L’Iran, l’Irak, le Liban, la Syrie et même maintenant le Qatar et la Turquie ont formé un front unifié, soutenu par la Russie et sa force militaire, pour battre les faux islamistes créés par les services de renseignement et d’actions de l’occident pour diviser les peuples arabes et voler leur pétrole et ressources naturelles.

Israël et l’Arabie Saoudite ont toujours servi de goupille de sécurité néocoloniale pour la main mise sur les ressources par les 4 cavaliers du pétrole des Rothschild/Rockefeller. La couronne britannique (La City de Londres) a fait établir tout cela par la déclaration de Balfour en 1917 et le traité de Djeddha de 1927.

La déroute des mercenaires de l’EIIL/Daesh et des Peshmergas kurdes en Irak et en Syrie veut dire que ces jours touchent à leur fin. Et les financiers saoudiens sont plus que nerveux.
 
 
 
 

yogaesoteric

12 juin 2018

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