Etats-Unis : Fuites, manipulations, drogue, surveillance – depuis l’arrivée de Trump, l’Etat profond révèle son vrai visage

L’Etat profond, ce « Deep state » qui désigne la haute fonction publique américaine liée au renseignement, massivement acquise à la mentalité multiculturaliste, globaliste et maçonnique, a révélé son vrai visage depuis l’élection de Donald Trump. Cet Etat profond et ses diverses composantes du renseignement ont révélé leur rôle dans l’espionnage de la campagne et de la période transitoire du candidat républicain, la soigneuse orchestration du limogeage de son conseiller pour la Sécurité Mike Flynn et d’autres péripéties. Le conseiller national à la Sécurité H.R. Mc Master, membre du groupe globaliste du Bilderberg, a protégé les fonctionnaires du Conseil national à la Sécurité issus de l’administration Obama et exclu ceux qui étaient loyaux à Trump. Plus de la moitié des Américains, selon les sondages, admettent l’existence de cet Etat profond qui menace la démocratie.

 


L’Etat profond (Deep State, un million de collaborateurs), prétend abattre Trump

La gigantesque bureaucratie du renseignement, constituée de seize agences, comprend entre autres la CIA (contre-espionnage sous l’autorité présidentielle), la NSA (renseignement dépendant de la Défense) et la DIA (contre-espionnage dépendant aussi de la Défense). Une kyrielle d’autres agences dépendent de divers ministères et chaque armée dispose de son service de renseignement. Si l’on en croit le gauchiste Washington Post, on compte 1.250 directions accréditées top secret. Il faut y ajouter 2.000 entreprises contractantes. Le tout compte un million de collaborateurs.

Submergé par un déluge de fuites orchestrées par « l’Etat profond » Trump, hors de lui, a accusé les cadres de la « communauté du renseignement » de saboter son mandat. On assista à des réponses ahurissantes. « Maintenant, nous allons passer à l’attaque nucléaire », répliqua l’ancien analyste de la NSA John Schindler, ajoutant : « La guerre va passer à un niveau supérieur. Je viens de recevoir un courriel d’un ami dirigeant (du renseignement), qui commence par ces mots : ‘Il mourra en prison’ ». Le sénateur de New York et patron du groupe démocrate Chuck Schumer confia en janvier à la journaliste de gauche Rachel Madow sur MSNBC : « Si vous vous en prenez à la communauté du renseignement, elle aura tous les moyens pour se venger immédiatement. Même un homme d’affaire qui joue aux durs serait fou de s’y frotter ». Trump, élu contre la doxa globaliste, est un homme d’affaire à succès. CQFD.

Mike Lofgren a théorisée la notion d’Etat profond

La notion d’Etat profond a été théorisée par Mike Lofgren, employé au Congrès habilité secret défense pendant trois décennies, ex-républicain libéral. « L’Etat profond, écrivait Lofgren en 2014, est un Etat dans l’Etat (…) qui n’est qu’une partie de la fonction publique. C’est une hybridation de la sécurité nationale et des agences de répression ». La NSA, qui a été maintes fois accusée de pouvoir virtuellement espionner tout le monde sans aucune garantie avec l’aide des géants d’internet, « est un élément central de l’Etat profond », dit Lofgren. Le Conseil national de la Sécurité contrôle l’ensemble de ces agences de renseignement. Il est actuellement présidé par le globaliste H.R. McMaster.

La CIA se sert du trafic de drogue pour financer ses coups d’Etat

On ne fera qu’évoquer le flou de la frontière entre « renseignement » et « sécurité nationale » d’une part, grand banditisme de l’autre. Dans l’affaire de l’opération Fast and Furious, le Département de la Justice des Etats-Unis et d’autres composantes de l’Etat profond furent convaincus d’avoir fait transporter d’importantes quantités d’armes vers les cartels mexicains de la drogue en 2013 sous Obama. Les médias ont étouffé l’affaire. De nombreux fonctionnaires, barons de la drogue ou analystes ont affirmé que la CIA et d’autres agences couvrent les trafics. Ancien patron de la DEA (lutte contre le trafic de drogue), le juge fédéral Robert Bonner révélait en 2012 que son agence avait établi que la CIA importait des tonnes de cocaïne avec la complicité du gouvernement vénézuélien.

L’argent qui en résulte permet à la CIA de financer des guerres secrètes et des coups d’Etat. Cette dernière a aussi joué un rôle important pour imposer l’Union européenne aux peuples européens, les privant ainsi de leurs souverainetés, comme l’indiquent des textes de l’administration Obama.

William Binney, ex-NSA, et Edward Snowden ont révélé que la NSA intercepte tout

Le chapitre du contrôle de l’information est évidemment fourni. L’enjeu est celui du contrôle des communications électroniques par la NSA. William Binney, qui a passé 30 ans dans l’agence, a dénoncé le programme « Stellar Wind » qui permet à la NSA « de constituer un dossier sur n’importe qui, ce qui lui permet de concocter une quantité d’accusations sur chaque citoyen ». Il indiquait ainsi que la NSA a intercepté et archivé la plupart des courriels envoyés et reçus par les Américains et au moins 80 % de leurs appels téléphoniques. Edward Snowden a lui aussi établi que la NSA espionnait quasiment tout le monde. Tout le matériel collecté est archivé dans un établissement en Utah, capable de conserver 500 quintillions de pages de texte (500 millions de milliards).

Des voix s’élèvent enfin contre cet Etat profond lié aux globalistes du Bilderberg

Depuis que Donald Trump est parvenu au sommet de l’Etat, les attaques contre le pouvoir de l’ombre de l’Etat profond se sont multipliées à droite ou chez quelques démocrates honnêtes. « On constate une politisation des agences (…) avec pour objectif de renverser un président », déplorait le démocrate Dennis Kucinich sur Fox News.

Les dirigeants de cet Etat profond, patrons de la CIA ou de la NSA, sont régulièrement invités des réunions du groupe globaliste occulte du Bilderberg et entretiennent des relations étroites avec le Council on Foreign Relations ou la Trilatérale, organismes-clé de la globalisation marchande. Le général David Petraeus, qui dirigea la CIA, invité du Bilderberg, comme Michael Hayden (CIA puis NSA) ont affiché leur volonté de destruction des souverainetés en faveur d’une « gouvernance globale ».

Deep State : les fonctionnaires de « l’Etat profond » américain en insurrection contre Trump… qui paraît désarmé

S’il est un exemple frappant de l’autonomisation de l’appareil d’Etat et de sa transformation en un groupe social aux intérêts particuliers alors qu’il est censé servir l’intérêt général, ce qui se passe aux Etats-Unis depuis l’élection de Donald Trump est édifiant. Des cohortes de fonctionnaires fédéraux adeptes de l’interventionnisme continuent d’agir en opposition frontale aux désirs des Américains de base, « avec des implications gravissimes pour la liberté », dénonce le chroniqueur Alex Newman. Une insurrection de l’Etat profond (le « Deep State », et de son bras armé, la fonction publique, qui porte ses fruits…

Au contraire de la volonté d’un Donald Trump d’endiguer la tendance expansionniste et fiscaliste de l’Etat, la fonction publique protège sa raison d’être en produisant des dizaines de milliers de pages de décrets chaque année. « Les sociétés moribondes accumulent les lois comme les moribonds les remèdes », relevait l’aphoriste colombien Nicolas Gomez-Davilà. Cette caste forme ce que les Américains appellent le « Deep State », cet « Etat profond » qui n’obéit qu’à ses intérêts et fantasmes – relayés par trois millions de fonctionnaires civils fédéraux.

95 % des dons des fonctionnaires fédéraux sont allés à Hillary Clinton : l’Etat profond à son service

Une analyse des dons accordés par les fonctionnaires fédéraux aux candidats aux présidentielles américaines montre que presque tous – 95 % selon The Hill – sont allés à Hillary Clinton. Rich Higgins, dans un rapport rédigé alors qu’il était au Conseil national de la sécurité de Trump, écrivait : « Le succès du marxisme culturel réside dans cet Etat bureaucratique redevable à personne, et surtout pas au peuple (…). Cet Etat profond devient, comme le préconisait Hegel, Dieu dominant la Terre. » Il a pour alliés les « globalistes, corporatistes et intérêts international financiers », en lien avec les caciques du parti républicain, ajoute Alex Newman.

Le rapport de Higgins était édifiant. Il soulignait l’alliance a priori paradoxale entre la gauche dure, les organisations islamistes, les globalistes… : « Ayant identifié dans le candidat Trump une menace existentielle pour les thèmes marxistes qui imprègnent la mentalité dominante, ceux qui en bénéficient travaillent à sa destruction. » Rich Higgins allait jusqu’à décrire « une insurrection latente de type maoïste ». Higgins a été débarqué, semble-t-il, sur pression de l’appareil d’Etat.

Le Deep State pousse à la nomination de John Macmanus, conseiller de Clinton, comme ambassadeur en Colombie

De nombreuses preuves démontrent que cet « Etat profond » est hostile aux valeurs fondatrices des Etats-Unis telles que le gouvernement limité, la prééminence de la loi, les droits inaliénables offerts par Dieu aux personnes, la morale traditionnelle, etc. De fait, la « classe bureaucratique » pousse à une diminution constante des libertés individuelles, à un accroissement continu des pouvoirs de l’Etat, à une militarisation accrue des administrations. Son influence est déterminante. Observons le cas du Département d’Etat. Selon The Hill, 99 % des dons de ses fonctionnaires sont allés à Hillary Clinton en 2016. Or, les pressions s’y sont multipliées en faveur de la nomination de John Macmanus, ex-premier conseiller de Hillary Clinton, au poste sensible d’ambassadeur en Colombie, dans le cadre d’un complot visant à favoriser les forces communistes dans ce pays qui sort de décennies de guérilla. Les politiques « sociétales » d’Obama, avec promotion de l’homosexualité à l’étranger, se poursuivent.

 

Les fonctionnaires américains, relais de l’Etat profond, mènent l’insurrection contre Trump

Au Département de l’Education, qui s’est approprié le pouvoir de dire ce qui doit être enseigné dans les écoles publiques, 99,7 % des donations sont allées à Hillary Clinton qui s’était déclarée en faveur du controversé et standardisé « programme commun » éducatif fédéral ( Common Core ), adopté par 42 Etats sur 51. Attaquant les familles, Hillary Clinton avait asséné qu’il « fallait tout un village » (déterminé par l’Etat) pour élever un enfant. Or très peu a changé, l’administration continuant d’imposer aux écoles le Common Core obamesque qui vise à nationaliser l’éducation, que Trump avait promis d’annuler.

Côté justice, même verrouillage : 97 % des fonctionnaires ont destiné leurs dons à Hillary Clinton. Or ce sont les mêmes qui sont chargés d’enquêter sur plusieurs affaires graves visant la Démocrate, parmi lesquelles l’usage de sa boîte privée et non sécurisée pour des courriels professionnels quand elle était secrétaire d’Etat. Malgré la nomination du ministre-procureur fédéral Jeff Sessions, le secteur reste dominé par une classe de fonctionnaires et de procureurs qui haïssent les électeurs de Trump.

Donald Trump ne pourvoie pas de nombreux postes et congratule le globaliste Henry Kissinger

Reste la responsabilité de Donald Trump. Le président a peu pratiqué le Spoil System, conservant de hauts fonctionnaires nommés par Obama. Au Département d’Etat, un seul des six postes de sous-secrétaires d’Etat a été pourvu. Et encore, son nouveau titulaire est Thomas Shannon, issu de l’ère Obama, qui a manœuvré pour nommer des partisans de la ligne Obama à des postes-clés, s’assurant que le linge sale ne serait jamais lavé en public. « Nous n’envisageons pas de pourvoir tous ces postes », élude Trump, « nous voulons réduire la taille de l’administration ». Mais cette bonne intention permet aux fonctionnaires obamesques de poursuivre leurs entreprises.

Notons que Trump a congratulé Henry Kissinger, ex-Secrétaire d’Etat de Nixon et Ford, avocat du Nouvel Ordre Mondial et zélote du contrôle de la population, le 10 octobre 2017 dans le Bureau ovale : « Henry Kissinger est un ami. Je l’ai aimé, je l’ai respecté. » Des connections troublantes apparaissent entre des nominations au cabinet du Président et le Council on Foreign Relations, officine globaliste. Plusieurs hauts fonctionnaires nommés par Trump ont été invités par les Bilderberg. Le vice-président Joe Biden témoigne que ce gratin globaliste « l’appelle tout le temps ». Il leur répond : « Mais restez, restez. Il faut qu’il reste de la compétence et de la normalité. » Hillary Clinton leur a dit la même chose le mois dernier : « Accrochez-vous, accrochez-vous, parce que la marée va changer de sens. Si nous pouvons reprendre une des deux chambres du Congrès en 2018, vous aurez de nouveau des gens à qui parler ».
    

yogaesoteric

12 juin 2018

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