Le SIDA : première maladie virtuelle de l’histoire (2)

 

Lisez la première partie de cet article


Michael Fumento, auteur : « Considérant qu’il n’y a pas de preuve scientifique montrant que le V.I.H. soit la cause du SIDA, est-il éthique de prescrire l’A.Z.T., qui est un produit extrêmement toxique, à 150.000 Américains, y compris des femmes enceintes et des enfants nouveau-nés ? »

Michael Callen, auteur : « Je ne comprends pas pourquoi tout le monde a été si prompt à accepter ce que le gouvernement présentait comme une vérité. Tout spécialement le mythe central, à savoir que l’on connaît la cause du SIDA. Les gens se sont accrochés à une affirmation pour se sécuriser, bien qu’elle soit totalement fausse. »

Professeur Peter Duesberg, professeur de virologie, Université de Berkeley, Californie : « L’épidémiologie du SIDA n’est qu’une accumulation d’histoires anecdotiques qui ont été choisies pour confirmer le dogme populaire du virus comme cause du SIDA. »

Jad Adams, auteur : « L’histoire du SIDA est liée à la longue histoire des recherches qui ont été faites pour prouver que c’était un virus qui causait le cancer. Les chercheurs qui n’avaient pas pu prouver qu’un virus causait le cancer ont affirmé que le V.I.H. causait le SIDA ! »

Greg Louganis, séropositif : « L’important est de se libérer des médicaments toxiques. Lorsque je les prenais, la qualité de ma vie baissait à grande vitesse. »

Professeur Jean-Luc Montagnier : « Le SIDA ne mène pas inévitablement à la mort. Il est important de dire cela aux gens. Les facteurs psychologiques sont très importants pour le maintien d’une bonne fonction immunitaire. Si vous affaiblissez quelqu’un psychologiquement en lui disant qu’il va mourir, vos mots vont le condamner. »

Professeur Jean-Luc Montagnier, au symposium d’Amsterdam sur le SIDA en 1996 : « Nous pensions que ce seul virus était responsable de toute cette destruction. Maintenant nous pensons qu’il est bénin et pacifique et qu’il ne devient dangereux qu’en présence d’autres organismes [?], ce que j’appelle des “cofacteurs.” »

Bien entendu, entre dans ces cofacteurs le « terrain » de Claude Bernard, c’est-à-dire le stress qui est le facteur essentiel dont le professeur reconnaît l’importance quand il dit que les « mots peuvent condamner ». Pr Luc Montagnier

Peter Duesberg dénonce la viromanie

En fait, le SIDA, c’est l’effet même de la puissance du verbe – l’effet nocebo –, qui avait tant frappé Adolf Hitler, dans le film paradoxalement muet de Kurt Bernhard, Der Tunnel, avant la guerre de 1914, et qu’il a utilisée pour provoquer la mort de cinquante millions d’hommes entre 1939 et 1945.

Le professeur Peter Duesberg, dans la préface de l’ouvrage de Jad Adams, SIDA : le mythe du V.I.H. (Aids : the HIV Myth), écrit : « Les critiques furent étouffées par ce que j’appellerais la viromanie du SIDA. Au lieu de critiquer le virus tous se mirent à critiquer les virologistes. Une bataille de trois ans fut engagée entre les Français et les Américains pour savoir qui avait découvert le premier ce virus prétendument mortel.

D’une manière assez ironique cette violente controverse renforça la croyance dans l’hypothèse du virus comme agent causal du SIDA parce que personne ne pouvait imaginer la farce qu’aurait été cette bataille si le virus se révélait ne pas être la cause du SIDA. La cause en est le grand conformisme qui règne chez les scientifiques et les fortes pressions qui s’exercent sur eux.

Leur obéissance conceptuelle au système social en place est maintenue par le fait que pour obtenir des bourses d’études ou de recherche, pour pouvoir participer à des conférences, pour obtenir des missions des compagnies de biotechnologie, il est indispensable de partager les dogmes en vigueur.

Celui qui ose remettre en question certains de ceux-ci doit avoir un esprit extrêmement indépendant et se préparer à toutes sortes d’appellations dépréciatives pour avoir osé affirmer que l’administration quotidienne de médicaments chimiques immunodépresseurs a probablement joué un rôle plus important pour créer le SIDA qu’un rétrovirus qui se trouve le plus souvent en sommeil. »

Par chance, quelques années plus tard, voici que le Pr Luc Montagnier vient faire une conférence à l’Association américaine de chimie de San Diego. Kary Mullis saute dans sa voiture, y court et, après la conférence, interroge Montagnier, certain que lui doit connaître la réponse. Montagnier l’ignore ! Et il suggère à Mullis de s’adresser au Centre de contrôle des maladies ! Mullis objecte que la C.D.C. ne se soucie pas de savoir si le V.I.H. est la cause du SIDA.

Montagnier l’admet et suggère de consulter le travail sur le virus d’immunodéficience des singes. A quoi Mullis répond que le travail sur les singes lui semble sans grand rapport avec le SIDA et que, ce qu’il cherche, c’est la référence précise à l’étude qui a isolé le virus. Alors, soudain, Montagnier s’élance à travers la salle pour aller saluer une connaissance qu’il vient d’apercevoir.

Un artefact de laboratoire

Dans un article, truffé de références (qu’on ne donne pas ici mais qu’on trouvera avec l’article intégral sur le site internet de Mark Griffiths), publié par le Research group investigative medicine & journalism, le Dr Stefan Lanka, virologiste, de Dortmund, Allemagne, souligne que la réunion de 1986 – au cours de laquelle le président américain Bill Clinton et le Premier ministre français Jacques Chirac devaient se mettre d’accord pour restituer à Montagnier ce que Gallo s’était attribué – devait rendre définitivement crédible l’existence du V.I.H.

Personne ne pouvait imaginer la bouffonnerie de cette conférence : les plus hautes autorités de deux États se disputaient la propriété d’un objet qui n’existait pas. Ce n’était plus le conte d’Andersen mais sa réalisation : deux souverains se disputaient l’invisible tissu d’A.R.N. !

Car, en vérité, ce que Gallo a emprunté à Montagnier n’est pas le virus néantiel mais un artefact biologique créé en laboratoire. Le Dr Lanka en apporte la preuve. La voici :

Des pseudovirus baptisés V.I.H.

Les virus sont – on l’a dit – de l’information génétique contenue dans une enveloppe de protéines, spécifiques au virus, qui le protège, tout comme les cellules, et donne une forme particulière à chaque particule virale. Les virus ne peuvent se reproduire que dans la cellule hôte qui leur est appropriée, en prenant possession du mécanisme de reproduction de cette cellule (ses A.D.N.).

Toutefois, il existe des particules qui ont l’air de virus mais n’en sont pas. C’est là un fait beaucoup moins connu. Ces simili-virus sont appelés « virus-like » (comme des virus mais pas des virus !). Ils sont présents dans le placenta et dans les milieux artificiels de cultures cellulaires. Eh bien, ce sont ces pseudovirus qu’on a baptisés V.I.H. Aucune de ces particules n’a pu être rigoureusement définie ni isolée en tant qu’entité.

Selon la théorie classique, les A.D.N. de la cellule constituent le code du matériel génétique héréditaire de la cellule. Les A.R.N. messagers viennent copier les séquences d’A.D.N. de la cellule pour fabriquer les protéines et le dogme de la biologie moderne, établi par Jacques Monod, est que le phénomène inverse – que des A.R.N. apportent de l’information aux A.D.N. est exclu.

En 1970, on s’aperçut que des enzymes (des catalyseurs biologiques) pouvaient convertir de l’A.R.N. en A.D.N., ce qui bouleversait le dogme fondamental de la biologie. Les enzymes capables de ce transfert inverse du flux génétique furent baptisés « transcriptase inverse ».


Lisez la troisième partie de cet article

 

yogaesoteric
23 mars 2018

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