Extraits du livre « Conversations avec Dieu » par Neale Donald Walsch (2)

 

Lisez la première partie de cet article


– Former le mental ? N’est-ce pas du contrôle mental? N’est-ce pas de la manipulation mentale ?

– Sais-tu dans quelle mesure ton mental a engendré les pensées qu’il entretient maintenant ? Sais-tu que c’est ton monde qui a manipulé ton mental pour qu’il pense comme tu le fais ? Ne vaudrait-il pas mieux que ce soit toi qui manipules ton mental, plutôt que le monde ? Ne vaudrait-il pas mieux, pour toi, de former les pensées que tu veux avoir, plutôt que celles des autres? N’es-tu pas mieux armé avec des pensées créatives plutôt qu’avec des pensées réactives ? Mais ton mental est rempli de pensées réactives – de pensées qui naissent de l’expérience des autres. Un très petit nombre de tes pensées naissent de données que tu as produites, encore moins de préférences que tu as produites.

Ta propre pensée de base à propos de l’argent en est un exemple primordial. Ta pensée à propos de l’argent (c’est mauvais) va directement à l’encontre de ton expérience (c’est magnifique d’avoir de l’argent !). Alors, afin de justifier ta pensée racine, tu dois courir dans tous les sens et te mentir à propos de ton expérience. Tu es tellement enfoncé dans cette pensée qu’il ne te vient jamais à l’esprit que l’idée que tu te fais à propos de l’argent puisse être incorrecte. Le moment est maintenant venu de produire ta propre information. C’est ainsi que nous changeons une pensée de base, et que nous en faisons ta pensée de base et non celle d’un autre. En passant, tu as une autre pensée, à propos de l’argent, que Je n’ai pas encore mentionnée.

– Quelle est-elle ?

– Qu’il n’y en a pas assez. En fait, tu entretiens cette pensée de base à propos d’à peu près tout. Pas assez d’argent, pas assez de temps, pas assez d’amour, pas assez de nourriture, d’eau, de compassion dans le monde… Peu importe ce qu’il y a de bon, il n’y en a tout simplement pas assez. Cette conscience de race, établie autour du « pas assez », crée et recrée le monde tel que tu le vois.

– D’accord, alors j’ai deux pensées de base (pensées racines) à changer à propos de l’argent.

– Au moins deux et probablement bien davantage. Voyons… l’argent est mauvais.., l’argent est rare.., on ne peut recevoir d’argent pour accomplir l’œuvre de Dieu (c’est une pensée importante pour toi)… l’argent n’est jamais gratuit… l’argent ne pousse pas dans les arbres (alors qu’en fait, il y pousse)… l’argent corrompt…

– Je vois que j’ai un long chemin à parcourir.

– Oui, c’est vrai, si tu n’es pas heureux de ta présente situation financière. D’autre part, tu dois comprendre que tu es malheureux de ta présente situation financière parce que tu es malheureux de ta présente situation financière.

– Tu es parfois difficile à suivre.

– Tu es parfois difficile à guider.

– Écoute, c’est Toi le Dieu, ici. Pourquoi est-ce que Tu ne formules pas cela de telle façon que ce soit facile à comprendre?

– C’est ce que j’ai fait.

– Alors, pourquoi est-ce que Tu ne fais pas en sorte que je comprenne, si c’est ce que Tu veux vraiment ?

– Ce que Je veux vraiment, c’est ce que tu veux vraiment – ni plus, ni moins. Ne vois-tu pas que c’est le plus grand cadeau que Je t’aie fait ? Si Je voulais que tu aies autre chose que ce que tu veux, puis si Je faisais en sorte que tu l’obtiennes, où serait ton libre choix ? Comment peux-tu être un être créatif si Je dicte ce que tu seras, feras et auras ? Ma joie est dans ta liberté non dans ton obéissance.

– D’accord. Que voulais-Tu dire en affirmant que je suis malheureux de ma situation financière parce que je suis malheureux de ma situation financière ?

– Tu es ce que tu crois être. Quand ta pensée est négative, cela devient un cercle vicieux. Tu dois trouver une façon de briser le cercle. Une grande part de ton expérience actuelle est fondée sur ta pensée antérieure. La pensée mène à l’expérience, qui mène à la pensée qui mène à l’expérience. Lorsque la pensée racine est joyeuse, cela peut produire une joie constante. Lorsque la pensée racine est infernale, cela peut provoquer, et cela provoque, un enfer continuel. Le truc, c’est de changer la pensée racine. J’étais sur le point de te montrer comment.

– Vas-y.

– Merci. Il faut d’abord inverser le paradigme pensée-parole-action. Te rappelles-tu le vieil adage « Pense avant d’agir » ?

– Oui.

– Eh bien, oublie-le. Si tu veux changer une pensée de base, tu dois agir avant de penser. Exemple : tu marches dans la rue et tu rencontres une vieille dame qui demande des sous. Tu t’aperçois que c’est une sans-abri et qu’elle vit au jour le jour. Tu sais instantanément que, même si tu as peu d’argent, tu en as sûrement assez pour partager avec elle. Ta première impulsion, c’est de lui donner de la monnaie. Il y a même une part de toi qui est prête à fouiller dans ta poche pour y chercher un billet, une petite coupure, peut-être un billet de cinq. Peu importe, fais en sorte que ce soit un moment grandiose pour elle. Comble-la.

Alors, la pensée intervient. Quoi, t’es fou? On n’a qu’une poignée de billets pour passer la journée ! Tu veux lui en donner un? Tu commences alors à fouiller dans ta poche. Encore la même pensée : eh, eh, allons, tu n’es pas riche au point de pouvoir tout simplement donner tes billets ! Donne-lui des sous, pour l’amour du ciel, et allons-nous-en. Tu fouilles rapidement dans l’autre poche pour essayer d’en sortir des pièces. Tes doigts ne trouvent que des sous. Tu es gêné. Te voilà, tout habillé, bien nourri et tu marchandes avec cette pauvre femme qui n’a rien. Tu essaies en vain de trouver une ou deux pièces de monnaie convenables. Oh, il y en a une, au fond de ta poche. Mais maintenant, tu l’as dépassée, en souriant faiblement et il est trop tard pour revenir sur tes pas. Elle n’en retire rien. Tu n’en retires rien, toi non plus, au lieu d’avoir la joie de connaître ton abondance et de la partager, tu te sens à présent aussi pauvre que cette femme.

Pourquoi ne lui as-tu pas tout simplement donné les billets de banque ! C’était ta première impulsion, mais ta pensée s’est soudainement mise en travers. La prochaine fois, décide d’agir avant de penser. Donne l’argent. Vas-y ! Tu en as et il en viendra bien davantage. C’est la seule pensée qui te sépare de cette sans-abri. Tu sais clairement qu’il en viendra davantage mais elle, elle ne le sait pas.

Lorsque tu voudras changer une pensée de base, agis selon la nouvelle pensée que tu as. Mais tu dois agir rapidement, sinon ton esprit va tuer l’idée avant que tu t’en rendes compte. Je veux dire littéralement que l’idée, la nouvelle vérité, sera morte en toi avant que tu aies la chance de la connaître. Alors, lorsque l’occasion se présentera, agis rapidement, et si tu fais cela assez souvent, ton esprit va bientôt saisir l’idée. Ce sera ta nouvelle pensée.

– Oh, je viens de saisir quelque chose ! Est-ce ce qu’on entend par le Mouvement de la pensée nouvelle ?

– Si ce n’est pas cela, ce devrait l’être. Une pensée nouvelle c’est ta véritable occasion d’évoluer, de grandir, de vraiment devenir Qui Tu Es Vraiment. À présent, ton esprit est rempli de vieilles pensées. Non seulement de vieilles pensées, mais surtout les vieilles pensées de quelqu’un d’autre. Il est important, à présent, il est temps de changer d’idée à propos de certaines choses. C’est cela, l’évolution.

 

yogaesoteric
16 mars 2018

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