Une ancienne Pussycat doll affirme que le groupe relevait du « réseau de prostitution »

 

L’heure est au grand déballage. Après la chute du magnat de Hollywood, accusé d’agressions sexuelles pendant trente ans, les langues se délient. Un épisode d’octobre 2017 date de l’univers de la musique. Une ex-chanteuse du groupe à succès Pussycat dolls vient de lâcher un pavé dans la mare sur les réseaux sociaux.



Kaya Jones

Vendredi 13 octobre 2017, elle affirme ne pas avoir été « dans un groupe de filles », mais plutôt dans « un réseau de prostitution ». Selon Kaya Jones, membre du groupe entre 2003 et 2005, des directeurs de l’industrie musicale « ont forcé des membres du girls band à coucher avec eux » et « à consommer de la drogue ». « Je l’ai dit en 2004, en 2006 à la presse, encore une fois en 2011. J’espère que les médias m’entendront cette fois en 2017 » dit-elle.

« C’était moche comment ? Les gens me demandent. Assez terrible pour que je quitte le groupe et mette fin à mes rêves et à un contrat en or de 13 millions de dollars. »

« Ils ont essayé de nous faire taire, ça nous a rendues plus fortes. Ils ont essayé de nous droguer mais nous étions éveillées. Ils ont essayé de nous blacklister mais nos fans nous ont suivis. Nous ne sommes plus des enfants. »

« Pourquoi nous ne le signalons pas ? Parce que nous sommes toutes abusées ! J’ai été prévenue personnellement que si je parlais… je serais morte ou que ma carrière serait terminée. ». Elle accuse aussi Robin Antin, la fondatrice du groupe et le label, d’avoir raflé tout l’argent. « Nous étions payées 500 dollars par semaine. Alors que nous étions utilisées et abusées. C’est un fait ».

« J’espère que davantage d’hommes et de femmes sortiront de l’ombre pour dénoncer leurs abus et leurs douleurs. Nous devons projeter la lumière sur ce problème dans le show business » dit-elle encore.

Face à de telles accusations, Robin Antin a rapidement démenti dans le magazine The Blast. La chorégraphe américaine s’est déclarée choquée par « des mensonges écœurants et ridicules », arguant que Kaya Jones voulait « ses 15 minutes de gloire ». Elle s’étonne que Kaya Jones s’exprime au nom des Pussycat Dolls.

Robin Antin affirme que Kaya Jones n’était pas membre du groupe, mais faisait partie de ces nombreuses filles qui faisaient des auditions pour participer à des prestations occasionnelles. D’après des sources proches du dossier citées par The Blast, l’avocat du groupe devrait envoyer prochainement une lettre à Kaya Jones pour lui demander d’arrêter de « colporter des mensonges et d’écorner l’image de la marque », sous peine « de devoir faire face à la justice. »

 

yogaesoteric
1 avril 2018

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