La natation : une activité physique aux multiples bienfaits

La natation est un terme large qui désigne l’action de nager, que ce soit en surface ou sous l’eau. Elle englobe les différentes activités physiques pratiquées dans l’eau : plongée, nage synchronisée, plongeon, etc. Discipline olympique depuis 1896 pour les hommes et 1912 pour les femmes, la natation demeure un sport accessible à tous.

 

L’offre en matière d’activités sportives aquatiques est large et tend à se diversifier encore davantage. Qu’il s’agisse de l’aquagym, de l’aquabike, du yoga aquatique ou de la simple nage, toute personne peut pratiquer un sport dans l’eau. De 2 à 3 séances hebdomadaires sont recommandées pour retirer le maximum de bienfaits.

Une activité sportive sans impacts sur les articulations

L’un des premiers bienfaits de la natation est certainement l’absence d’impacts sur les articulations et sur le dos, ce qui fait que ce sport peut être adopté à tous âges. Des études ont d’ailleurs démontré que la pratique d’une activité aquatique apaise les douleurs liées à l’arthrite et à l’arthrose tout en renforçant les articulations. La natation permet également de préserver, voire même améliorer, la santé des os chez les femmes en préménopause ou en ménopause. En pratiquant ce type de sport, les personnes en bonne forme physique se prémuniront contre d’éventuelles douleurs aux articulations.

Tonifier ses muscles sans douleur

L’effet d’apesanteur ressenti lorsqu’une personne est immergée dans l’eau permet de travailler l’ensemble des muscles tout en douceur. La flottabilité du corps étant de 80%, des mouvements difficiles à réaliser au sol peuvent être facilement exécutés dans l’eau. De plus, une charge supplémentaire de poids n’est pas nécessaire puisque le milieu aquatique offre lui-même une résistance. Des hommes qui, pendant 8 semaines, se sont entraînés selon un programme de natation ont augmenté de 23,8% leur masse musculaire aux triceps. Une pratique régulière de la natation permet de tonifier les muscles des bras, des jambes et du tronc.

Les formes de nage sont multiples et permettent de travailler différents muscles. Voici 4 techniques :

La brasse. Elle sollicite principalement les biceps, les pectoraux, les abdominaux et les mollets. Les mains sont jointes à la hauteur de la poitrine. Elles sont ensuite poussées vers l’avant jusqu’à l’extension complète des bras. Puis, elles se séparent, longent chaque côté du corps et se rejoignent à la position initiale. Pendant ce temps, les jambes effectuent un ciseau de brasse qui consiste à rapprocher les talons des fesses puis à effectuer une propulsion à la manière d’un saut de grenouille. Plus ce combiné de mouvements est rapide, plus l’élan sera puissant.

Le crawl. Facile à exécuter, le crawl permet de nager rapidement. Pendant que les jambes effectuent un battement en alternance, les bras sont, tour à tour, hors de l’eau. La paume de la main doit se trouver face à l’eau au moment d’y plonger afin de favoriser la propulsion. Ce type de nage permet de tonifier l’ensemble des muscles : bras, épaules, jambes, poitrine et abdos.

Le dos crawlé. Cette pratique permet de travailler efficacement les muscles du dos. Les mouvements sont les mêmes que pour le crawl à l’exception que le dos fait face à l’eau plutôt que la poitrine. La difficulté majeure du dos crawlé est de demeurer dans la trajectoire initiale.

Le papillon. Les mouvements d’ondulation de la nage de type papillon permettent de muscler en profondeur les abdominaux. C’est toutefois la technique la plus difficile à maîtriser car elle nécessite une coordination parfaite. Les jambes doivent onduler de façon à propulser le tronc hors de l’eau. Au moment de sortir de l’eau, les bras sont ouverts en forme de U et ce sont les paumes qui doivent replonger en premier. Une fois que les bras ont pénétré dans l’eau, ils doivent être repoussés vers la taille. Cet enchaînement doit être répété continuellement.

De meilleures capacités cardiovasculaires et respiratoires


En plus de faire appel à l’ensemble des muscles du corps (biceps, triceps, abdominaux, quadriceps, etc.), la natation sollicite l’appareil respiratoire et les capacités cardiovasculaires. Il s’agit de l’une des activités physiques les plus efficaces pour améliorer le retour veineux. En raison de la contraction et de la décontraction des muscles, les différents mouvements effectués favorisent la circulation sanguine tout en limitant la rétention d’eau. Cela est particulièrement bénéfique pour les jambes qui en sont fréquemment affectées. En nageant régulièrement, le cœur offrira une puissance et une résistance accrues. La natation permet ainsi de limiter les risques de maladies cardiovasculaires puisque, tant au repos qu’à l’effort, le travail du cœur est facilité.

Des bénéfices pour la santé mentale

L’état d’apesanteur procuré par l’eau permet à tous les muscles de se relâcher, ce qui rappelle la position du fœtus dans le ventre de sa mère. Ainsi, les tensions et le stress s’évaporent laissant place à un sentiment de bien-être. En plus du contexte relaxant dans lequel elle est pratiquée, la natation, comme l’ensemble des sports, provoque la sécrétion d’endorphines (= neurotransmetteurs produits par l’hypophyse et l’hypothalamus). Ces hormones agissent sur le cerveau, la moelle épinière et le système digestif afin d’amener la personne dans un état de béatitude. Les résultats d’une étude concluent que la natation diminue les tensions, les excès de colère, les risques de dépression, la confusion tout en redonnant de la vigueur aux personnes qui s’y adonnent.

yogaesoteric

24 février 2018

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