La « junk food » empoisonne-t-elle l’intellect ?

 

Surchargée en calories, en graisses et en sucres, la malbouffe fait la peau à nos neurones et aux bactéries de notre intestin. On constate ainsi de moins bonnes performances cognitives !

Ce cocktail d’aliments trop gras, trop sucrés et trop salés aurait bien un effet néfaste sur les neurones, en perturbant la flore intestinale. Des chercheurs l’ont découvert sur des souris : un premier groupe était nourri avec des aliments très gras, un autre avec des plats très sucrés et le dernier suivait une régime équilibré.

Deux semaines plus tard, des changements majeurs dans la  composition de leur microbiote étaient visibles : chez les groupes gras et sucré, le nombre de bactéries Clostridiales avait augmenté, alors que la proportion de Bacteroidales avait, elle, diminué. Un mois et demi plus tard, les souris trop nourries affichaient de moins bons résultats aux tests de mémorisation et de flexibilité cognitive.

Des signaux qui parviennent du microbiote au cerveau

Comment des microbes de notre ventre peuvent-il avoir une telle influence sur le cerveau ? « Plusieurs mécanismes sont à l’œuvre, explique le psychiatre Guillaume Fond. Les bactéries agissent via le nerf vague, qui relie le ventre au cerveau. Elles produisent aussi des neurotransmetteurs qui pourraient, en passant dans le sang, agir sur l’encéphale. » Si les modalités d’action restent mystérieuses, la malbouffe gagne peu à peu sa place aux côtés des ennemis du QI. Pour protéger votre cerveau, adoptez plutôt un régime méditerranéen…

 

yogaesoteric
8 février 2018

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