Tout ce que vous devez savoir sur les oméga 3 (1)

Les oméga 3 sont des acides gras indispensables au bon fonctionnement de notre organisme. Quelles sont leurs missions ? En quoi nous sont-ils bénéfiques ? Quelles sont les quantités recommandées ? Est-il essentiel d’en consommer pour être en bonne santé ? Toutes les réponses à ces questions sont ici.

Les omega 3 : Tout savoir – Qu’est-ce que les oméga 3 ?

L’appellation « oméga 3 » désigne tout un ensemble d’acides gras comportant des doubles liaisons de carbone. Ceux que l’on trouve dans la nature sont une dizaine, environ. Mais pour l’heure, seuls trois présentent une activité importante chez l’être humain :
– L’acide alpha linolénique ou ALA ;
– L’acide docosahexaénoïque ou DHA ;
– Et l’acide acide éicosapentaénoïque ou EPA.

Dans ces trois acides, seul l’ALA est aujourd’hui considéré comme étant essentiel. L’organisme parvient à synthétiser le DHA et l’EPA à partir de l’ALA à l’aide de nombreuses enzymes. Mais ce système se montre souvent peu efficace et trop souvent sensible aux conditions externes. Le problème, c’est que le DHA et l’EPA génèrent une majorité des effets métaboliques des oméga-3.

Un peu d’histoire

On connait l’existence des oméga 3 depuis très longtemps. Mais leurs bénéfices pour l’organisme n’ont été découverts qu’il y a peu de temps, au cours du siècle dernier plus précisément. Chez le rat, un manque d’acides gras polyinsaturés a montré des résultats plus que probants en 1929 : dermatite, ralentissement de la croissance… L’introduction d’acide alpha linolénique (oméga 3) et d’acide linolénique (oméga 6) corrige ces problèmes.

Au cours du siècle dernier, les études se sont multipliées au sujet des acides gras polyinsaturés. En 1950, des scientifiques ont découvert que l’acide linolénique (AL) était à l’origine de l’acide arachidonique, ou AA. Et ces deux éléments étaient en mesure de supprimer les symptômes du manque d’acide gras observés chez le rat.

Grâce à toutes les découvertes opérées durant le siècle dernier et le début des années 2000, d’importantes conclusions ont pu être tirées. Les acides gras entrent dans une cascade métabolique où ils sont en compétition, et le rapport entre les oméga 3 et les oméga 6 est déterminant au sein de cette compétition. De plus, le rapport optimal entre oméga 6 et oméga 3 se situe autour de quatre pour un. Quatre doses d’oméga 6 pour une d’oméga 3.

À quoi servent les oméga 3 ?

Les membranes cellulaires se composent presque toutes de phospholipides et de cholestérol. Les premiers comprennent deux acides gras qui sont synthétisés par l’organisme et donc tirés de l’alimentation. Tous les oméga 3 d’origine alimentaire entrent donc dans la catégorie des phospholipides et jouent un rôle majeur au sein de la structure. Le fait qu’ils soient insaturés permet aux cellules de profiter d’une fluidité plus importante, ce qui facilite tous les échanges chimiques dans l’organisme.

Comme le cerveau se compose à 60 % de lipides, il est clair que les acides gras jouent un rôle dans son bon fonctionnement. Le DHA est nécessaire à la croissance du cerveau, alors que l’EPA présente un rôle similaire à celui des oméga-6. Globalement, le rôle des oméga 3 au sein de l’organisme est très complexe, et touche à beaucoup de fonctions. Les scientifiques n’en ont pas encore percé tous les secrets.

Ce que les oméga 3 font pour nous

S’il est difficile d’expliquer comment fonctionnent les oméga 3, on peut néanmoins détailler leurs effets sur l’organisme. Et ils sont nombreux.

Les oméga-3 et les maladies cardiovasculaires

De nombreuses études ont été conduites sur les effets des oméga 3, et notamment sur les fonctions cardiovasculaires. Si l’ALA permet la synthèse des autres acides gras, il joue aussi un rôle bénéfique sur la santé du cœur. Sa consommation entraîne une réduction des risques cardiovasculaires, en particulier chez les personnes qui ont déjà eu un infarctus. Une alimentation riche en oméga-3 végétal permet de réduire de manière conséquente les risques d’accident cardiovasculaires.

Les nombreuses études menées sur le sujet ont conduit les scientifiques à affirmer qu’une alimentation riche en oméga-3 permettait de réduire le risque de mort subite, d’infarctus fatal et le risque de mourir de toutes autres causes confondues.

Une action contre la dépression

Plusieurs raisons expliquent que les scientifiques se soient penchés sur ces actions. Les personnes dépressives présentent généralement moins d’oméga 3 que les autres dans leur organisme. Et il en est de même pour les personnes qui consomment peu ou pas de poisson. Les études ont montré que l’E-EPA (une forme concentrée d’EPA nommée éthyl-ester d’EPA) agissait comme la fluoxétine, un antidépresseur de référence, dans le cadre du traitement contre la dépression. Ainsi, consommer des doses significatives et raisonnables d’acides gras polyinsaturés permet de lutter contre les symptômes et les effets de la dépression chez l’être humain.

Les oméga 3 contre les douleurs articulaires

Les oméga 3 jouent un rôle dans les mécanismes de l’inflammation. Ce rapport a été étudié au cours d’analyses qui ont permis de montrer que les oméga 3 étaient efficaces contre les raideurs matinales et les douleurs. Consommer des acides gras permet aussi de réduire l’utilisation des médicaments anti-inflammatoires qui comportent souvent des effets indésirables importants.

D’autre part, les acides gras polyinsaturés pourraient aussi jouer un rôle important dans le traitement et la prévention de l’arthrose. Elle touche une large part de la population et se caractérise par la destruction du cartilage. Les acides gras stoppent cette destruction et agissent sur les symptômes et les douleurs liés à la maladie.

Lisez la deuxieme partie de cet article.

yogaesoteric
17 septembre 2018

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