Des études sur l’ADN démontrent que le corps et l’esprit ne font qu’un

La Votre ADN détermine vos traits de personnalitématière domine l’esprit. Votre ADN détermine vos traits de personnalité, combinés aux influences externes ou un comportement appris, mais qui semblent aussi se manifester plus en fonction de la réalité physique de l’environnement que par le pouvoir personnel de l’esprit.

L’esprit domine la matière. Vous déterminez volontairement les caractéristiques de votre ADN qui seront activées. La façon dont vous privilégiez votre perception de la vie et votre mode de vie affecte physiquement votre ADN.

Les deux sont réunies. Les études sur l’ADN continuent de progresser vers l’affirmation d’un circuit fermé entre l’esprit et le corps : votre esprit et votre corps.

Certains sont peut-être familiers avec l’épigénétique. C’est un champ d’étude qui se penche sur l’impact des influences extérieures sur la génétique (epi = moyens extérieurs en grec). L’ADN contient de nombreux gènes. La façon dont les gènes sont activés, ou les instructions envoyées à partir de l’ADN, va être influencée par un certain nombre de facteurs, tel que l’environnement, la manière dont vous percevez l’environnement, votre mode de vie et les expériences de vie de vos ascendants.

Les expériences de vie laissent une trace génétique

L’épigénétique comportementale a trouvé que certaines expériences dans la vie peuvent laisser des « cicatrices » sur les gènes et être transmises aux descendants.

Un article du magazine Discover énonce : « Les juifs dont les arrière-grands-parents ont été chassés de leurs shtetls russes ; les Chinois dont les grands-parents ont vécu les ravages de la révolution culturelle ; les jeunes immigrés d’Afrique dont les parents ont survécu aux massacres ; les adultes de toute ethnie ayant grandi avec des parents alcooliques ou abusifs ; tous portent avec eux plus que de simples souvenirs. Nos expériences et celles de nos ancêtres n’ont jamais disparu, même si elles sont oubliées. Elles deviennent une partie de nous, un résidu moléculaire lié à notre échafaudage génétique. »

Les expériences positives comme négatives laissent leurs marques. La matière peut influencer l’esprit par des facteurs externes créant un stress ou, alternativement, un sentiment d’amour et de sécurité. Mais l’état d’esprit d’une personne peut également influencer la matière et les gènes.

Les descendants semblent être de façon déterminée à la merci des cicatrices génétiques. Mais ils peuvent à leur tour faire des choix de vie et fabriquer leurs propres marques sur le patrimoine génétique familial.

Activité physique et génétique

Certains aliments et produits chimiques auxquels nous sommes exposés peuvent influer sur la probabilité de l’activation de certains gènes. L’Institut Karolinska à Stockholm, en Suède, a étudié l’impact de l’activité physique. Ils ont conclu que l’exercice provoque un grand nombre de modifications du génome, surtout concernant la santé musculaire, le métabolisme énergétique et la réponse insulinique en général.

L’exercice peut-il changer notre ADN ? « Grâce à un entraînement d’endurance, un changement de style de vie qui est facilement disponible pour la plupart des gens et ne coûte pas beaucoup d’argent, nous pouvons induire des changements qui affectent la façon dont nous utilisons nos gènes et, par-là, obtenir des muscles plus sains et plus fonctionnels, ce qui finalement améliore notre qualité de vie », précise Malene Lindholm, l’un des chercheurs.

Une bonne raison de rester positif

Dans une vidéo qui présente son livre Biology of Belief, le biologiste Bruce Lipton, spécialisé sur les cellules souches, explique la manière dont la cellule reçoit des stimuli environnementaux au sein de son noyau et leur influence sur certains gènes choisis pour être utilisés, afin de réagir spécifiquement à l’environnement actuel.

« Les gènes ne peuvent pas s’activer ou se désactiver par eux-mêmes, ils ne peuvent pas se contrôler eux-mêmes », explique Bruce Lipton. « La vie est due à la façon dont la cellule répond à l’environnement. »

En outre, de l’avis de Lipton, la perception de l’environnement d’un être agit comme un filtre entre la réalité de l’environnement et sa réaction biologique. « Les pensées positives stimulent la croissance, en activant les gènes liés à la croissance. Les pensées négatives (en particulier la peur ou l’hostilité) stimulent une réaction de protection qui ne permet pas de croissance », a-t-il déclaré.

Le mental influe sur la matière dans le développement du fœtus

Lipton et d’autres chercheurs ont établi le lien entre les sentiments d’amour, de peur, de bonheur ou de stress de la mère, et la manière dont ils peuvent affecter physiquement le développement du fœtus dans son ventre.

« La reconnaissance du rôle de l’environnement prénatal dans la création de la maladie force une reconsidération du déterminisme génétique », a déclaré Bruce Lipton. Encore une fois, des pensées positives peuvent stimuler la croissance et les pensées négatives peuvent stimuler une réaction de protection.

Dans Biology of Belief, Lipton cite le docteur Cornell Peter Nathanielsz, physiologiste prénatal : « Il y a des preuves croissantes que la programmation par les conditions de vie dans l’utérus est tout aussi importante, sinon plus importante que nos gènes en ce qui concerne la façon dont nous nous développerons mentalement et physiquement au cours de la vie. »

Dr Thomas Verny, qui a fondé l’Association pour la psychologie prénatale et périnatale et la santé a écrit : « Les scientifiques en sont venus à reconnaître les organismes comme des “systèmes dynamiques” capables de reprogrammer activement les comportements des gènes pour accueillir les défis environnementaux à vivre. »

yogaesoteric
18 décembre 2017

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