L’Australie devient le premier pays à mettre en place les puces électroniques pour le public

 

L’Australie devient le premier pays dans le monde qui a commencé à implanter des puces chez les citoyens. NBC avait prédit que tous les Américains auraient une micro-puce en 2017, mais il semble que l’Australie les devance.

News.com.au rapporte : Cela peut sembler être de la science-fiction, mais des centaines d’australiens se transforment en super-humains qui peuvent déverrouiller les portes, allumer les lumières et se connecter à des ordinateurs avec un simple geste de la main. Shanti Korporaal, de Sydney, est au centre du phénomène après avoir reçu deux implants insérés sous la peau. Elle peut entrer sur son lieu de travail et dans sa voiture sans porter une carte ou des clés, et elle dit que son but ultime est de faire complètement abstraction de son porte-monnaie et des cartes de crédit.

« Vous pouvez configurer votre vie si vous vous souciez des mots de passe et des code PIN » a-t-elle dit à news.com.au. « C’est la même technologie que PayPass, donc j’espère que nous serons capables de payer des choses avec ce système. Avec Opal vous obtenez un numéro d’identification unique qui peut être programmé dans la puce. N’importe quelle porte avec une carte magnétique… elle pourrait déverrouiller votre ordinateur, photocopieur etc… »

Les puces, qui sont de la taille d’un grain de riz, peuvent agir comme une carte de crédit, transférer des coordonnées aux smartphones et contenir des données médicales complexes.

Shanti a eu quelques messages de chrétiens ultra-conservateurs sur Facebook lui disant qu’elle ira en Enfer, mais sa réaction a surtout été intrigante. « Ma grand-mère en veut une », rit Shanti. « J’ai eu plus d’opposition à mes tatouages qu’avec la puce. Mes amis sont jaloux. » Lorsque la jeune femme de 27 ans s’est rendue compte à quel point les implants étaient convoités, elle a mis en place un service de distribution australien appelé Chip My Life (implante ma vie) avec son mari, Skeeve Stevens. L’implant coûte entre 80 et 140 dollars, selon la complexité de la technologie, et (alors que vous pouvez le faire à la maison) ils travaillent avec des médecins qui facturent 150 dollars pour insérer l’implant.

« Ils font de la chirurgie mineure, le Botox et ainsi de suite », dit Shanti. « Ils vous font une anesthésie locale, une injection et une échographie rapide pour s’assurer que la puce est en place. »

Le couple de bio-hacker ont tous les deux une puce RFID (identification par radiofréquence) dans la main gauche et une puce NFC (communication en champ proche) dans la main droite. L’implant est presque impossible à repérer, laissant juste une marque aussi petite qu’une tache de rousseur.

Le pionnier


Shanti est apparu à Sydney pour le lancement du jeu vidéo Deus Ex Mankind Divided aux côtés du pionnier américain de la technologie d’implant Amal Graafstra. Amal a fait les grands titres avec un prototype de la première arme à feu intelligente du monde activée par implant. Il est devenu l’un des premiers du monde à implanter des puces RFID en 2005, et a depuis fondé une boutique en ligne pour vendre des kits « à la maison » pour les personnes qui veulent « mettre à niveau leur corps ». Il a écrit un livre, parlé à TEDx et est apparu dans plusieurs documentaires.

« Sur le plan psychologique, c’est totalement différent d’un smartphone ou d’un Fitbit, parce qu’il va en vous », a-t-il dit à news.com.au. « Vos reins travaillent dur, mais vous ne pensez pas à eux, ce n’est pas quelque chose que vous avez à gérer. L’implant m’a donné la capacité de communiquer avec les machines. Il est littéralement intégré à qui je suis. »

Il est conscient des préoccupations éthiques et de sécurité, mais souligne que les données sont cryptées, et la plupart de vos cartes d’accès ne sont pas sécurisées de toute façon. Ceci est tout simplement un cas « d’informatique dans le corps ». Plutôt que de se soucier de gens forcés à être implantés, il est occupé à la défense des droits des citoyens qui les utilisent. Il croit que la destruction de la puce pourrait dans certains cas être perçue comme une agression (comme avec un stimulateur cardiaque) et d’autres dangers pourraient être que les gouvernements extraient de force les données dans les implants.

« Je veux vous assurer qu’il est considéré comme faisant partie du corps, comme un organe », dit-il. Une entreprise en Suède a permis aux employés de choisir de recevoir un implant sur le lieu de travail, avec 400 qui ont accepté l’offre, mais le plus souvent Amal dit recevoir des personnes intéressées qui veulent juste essayer. « Pour le moment, c’est surtout un accès à la maison, l’ordinateur. Mais à l’avenir, il y aura la possibilité de l’utiliser pour le transport, le paiement. Vous pouvez vous débarrasser de vos clés et peut-être de votre porte-monnaie. »

D’autres utilisations pourraient inclure la surveillance des enfants pour que les parents sachent qu’ils sont à l’école en toute sécurité, les réfugiés qui arrivent dans les camps etc. L’implant peut partager l’alimentation, l’exercice et l’information du sommeil avec vous et votre médecin, et la prochaine génération pourrait même diffuser un médicament quand vous en avez besoin.

Pour Shanti, ajouter une dimension supplémentaire à la vie est un rêve d’enfant devenu réalité. « Depuis que je regarde des films comme Terminator, Matrix et Minority Report, je me suis toujours demandé si nous pourrions vivre comme ça. Je me demandais toujours pourquoi nous ne vivions pas tous comme des “ super-humains ”».

Trompées par le mirage du confort, les êtres naïves comme c’est Shanti Korporaal, font inconsciemment les jeux de ceux qui veulent instaurer la surveillance et le control total de la population. Ils ont commencé avec l’Australie, et bientôt vont suivre aussi d’autres pays. Si nous ne réveillons pas !

yogaesoteric

2 octobre 2017

Also available in: English

Leave A Reply

Your email address will not be published.

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Accept Read More