Que se passe-t-il dans notre mental lorsque nous entendons les mots « Je t’aime » ?

« Je t’aime », ce n’est pas un simple cliché que nous disons lorsque nous sommes heureux, c’est une phrase qui a une force si grande qu’elle active tout le système neuronal de notre cerveau et génère un état euphorique au niveau du corps entier.

D’après le psychologue Alexandru Pleşea, connu du public comme l’« entraîneur du mental », l’amour est en fait la plus puissante émotion – mesurée par les chercheurs – que notre corps peut manifester et elle ne provient pas du mental, elle est seulement coordonnée par le mental. L’amour produit en nous une force si grande que tous les cinq sens physiques gagnent en intensité. Le goût est différent, les touchers deviennent plus intenses, le regard plus vigilent, l’ouïe plus acérée et l’odorat plus fin. Les études montrent qu’au cours d’une relation d’amour les processus de mémorisation, de souvenir et d’innovation deviennent plus faciles, ouvrant de nouvelles opportunités dans la vie. En outre, le spécialiste considère que l’amour est le seul état qui aide l’être humain à observer ses pouvoirs, mais les pensées, les habitudes et même les préjugées l’empêche de le vivre intensément et à long terme.

« L’amour – en tant qu’état – nous l’avons inscrit en chacun de nous, il est la substance première dont nous sommes formés, mais notre mental a généré un système alternatif, dichotomique, qui estompe ou remodèle le flux d’amour qui coule à travers chaque cellule de notre corps. Ce système alternatif artificiellement construit par le cerveau qui a reçu ces enseignements de notre société contemporaine, nous pousse vers l’amour unilatéral, vers l’amour conditionné et vers les orgueils dans l’amour. Cet état dual dans lequel nous vivons – l’amour signifie liberté totale / l’amour implique certaines conditions – nous fait expérimenter la confusion, le stress et les états d’anxiété et il nous est très difficile de voir et d’expérimenter ce sentiment en son état pur. L’amour a besoin d’être compris comme étant inchangeable, inconditionné par les pensées; il n’a pas des fluctuations et ne dépend pas des facteurs externes. Il est un processus qui appartient au cœur et non pas à la pensée. Les pensées sont en fait des habitudes du mental qui, le plus souvent, détruisent des mariages, des relations, des collaborations etc. », considère le psychologue Alexandru Pleşea.

Le premier « Je t’aime » signifie la confirmation des sentiments. « Je t’aime » dit au cours d’une longue relation signifie la confirmation du premier « Je t’aime ».

L’exposant ou le symbole du sentiment d’amour, dans la convention sociale, c’est l’expression « Je t’aime » et ses implications ont dépassé depuis longtemps ses frontières initiales. En même temps, le psychologue affirme que les histoires d’amour qui sont au début sont gouvernées par l’amour passionnel qui active une grande quantité d’ocytocine – l’hormone du bonheur et de l’attachement, et le premier « Je t’aime » que nous disons à la personne chérie sera perçu au niveau mental comme l’approbation et l’acceptation des sentiments. « Je t’aime » transporte l’humain d’un état physique dans un état purement spirituel. Plus la répétition des mots « Je t’aime » sera réciproquement confirmée, plus l’humain sera remis à l’état initial puissant et transcendantal qu’il a vécu en entendant pour la première fois ces mots. « Apprendre à répéter les mots “ Je t’aime ” aux personnes chères devient une expression d’autant plus puissante, tant du point de vue émotionnel, que du point de vue mental, qu’elle peut vaincre tous les filtres mentaux qui empêchent la manifestation la plus élevée de l’amour. Dites aux grands-pères, aux parents, aux frères, aux cousins, aux époux ce “ Je t’aime ” car toutes les dépressions, les ennuis et les états négatifs produits par le cerveau peuvent disparaître grâce à cette petite impulsion. La perception que nous avons sur ceux qui disent souvent “ Je t’aime ” se construit autour des états de bonheur, sa source étant la bienveillance, la disponibilité d’aide illimitée, le pardon et la compréhension sans jugement », conclut le psychologue Alexandru Pleşea.

yogaesoteric
21 octobre 2017

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